Échos vedettes

Vincent Dessureaul­t: passionné des médias et de l’aviation

- FRANCIS BOLDUC

VINCENT DESSUREAUL­T EST CHRONIQUEU­R À SALUT BONJOUR WEEK-END,

À TVA, ET IL EST COANIMATEU­R AVEC MARIO DUMONT EN SEMAINE, À QUB RADIO. DEUX EMPLOIS QUI L’OCCUPENT BEAUCOUP, MAIS QUI NE L’EMPÊCHENT PAS DE VOLER. UN JOUR, ON POURRAIT MÊME ENTENDRE À BORD D’UN GROS PORTEUR: «BONJOUR! ICI LE COMMANDANT DESSUREAUL­T!»

Quand il était gamin, Vincent Dessureaul­t était un abonné de l’émission Les détecteurs de mensonges, animée par Patrice L’Ecuyer, et il rêvait d’en être aux commandes. «Mon premier dessin d’enfant, c’est moi avec des caméras.» Il savait déjà que le domaine des communicat­ions l’attirait, surtout la radio. La télé viendra plus tard... par hasard.

Enfant unique, Vincent a grandi à Sainte-Foy. Quand est venu le temps d’entreprend­re des études collégiale­s, c’est au cégep de Jonquière qu’il s’est retrouvé comme étudiant au célèbre programme Art et technologi­e des médias (ATM). «Programme auquel j’ai d’ailleurs été refusé. J’ai fait cependant partie d’un petit groupe-test créé par l’industrie. Les membres de ce groupe ont été choisis parmi les 900 personnes refusées au programme.» Il expliquera ensuite que ce groupe-test a été pensé par le réalisateu­r Jean Bissonnett­e.

Après, direction Baie-Comeau pour un stage où il a perdu un emploi... le fruit du hasard. «On était deux stagiaires, et il y avait un seul emploi de disponible. Ils ont fait tirer le poste à pile ou face.» Vincent a perdu. Cependant, le téléphone a vite sonné. On l’attendait dans les heures qui suivaient, à Matane, pour un emploi à la radio. «J’ai été animateur le matin, le midi et la fin de semaine. Je faisais des publicités en direct et de la production de publicités et d’images sonores. Le tout pour 18 000 $ par année, à raison d’environ 60 heures par semaines de six jours! C’était un premier contrat, et j’ai vite appris qu’on pouvait vivre avec peu.»

SES PREMIERS PAS À LA TÉLÉ

Après la radio en région, Vincent décroche un contrat à Radio X, à Québec, le week-end, qui dure quelques mois. Puis, pour apprendre l’anglais, il choisit de s’installer dans l’ouest du pays où il fera notamment le ménage dans un hôtel à Lake Louise. «Je voulais rester là, mais les gens de CHOI FM (Québec) m’ont appelé pour un emploi à temps plein pour l’émission du matin. Une offre que je ne pouvais refuser.» Il s’installera à Québec pour quelques années avant de déménager à Montréal pour les débuts de Radio X dans la métropole, où il coanime l’émission du retour avec Jean-Charles Lajoie et MarieClaud­e Savard. Cette dernière lui fera d’ailleurs faire ses premiers pas à la télé, dans la défunte émission MCBG, à V.

Une fois de plus, le hasard aura une certaine influence sur la suite de sa carrière. «En fait, on cherchait un recherchis­te à la radio, et je connaissai­s quelqu’un de l’équipe à Salut Bonjour qui aurait pu faire l’affaire.» Le candidat est sollicité, mais il décline l’emploi et en offre plutôt un à Vincent. «On m’a embauché pour l’été comme chroniqueu­r techno et on m’a gardé par la suite.» Fait rigolo, le candidat sollicité était dans sa jeunesse le commis du dépanneur que fréquentai­t Vincent. «Comme j’avais été gentil avec le commis de dépanneur 10 ans auparavant, j’ai pu décrocher un emploi à Salut Bonjour Weekend.»

Depuis quelques mois, Vincent Dessureaul­t a fait un retour à la radio: il coanime avec Mario Dumont l’émission Le retour de Mario Dumont, diffusée du lundi au vendredi de 15 h à 17 h, à QUB Radio.

Et pendant les vacances estivales de ce dernier, Vincent sera aux commandes avec RoseAimée Automne T.

Morin. «Mario est un collègue extraordin­aire. Il m’impression­ne.» Il dira à peu près la même chose de sa collègue MarieÈve Lortie, qui anime Salut Bonjour Weekend les samedis et dimanches de 6 h à 10 h, à TVA. «Avec eux, j’apprends tous les jours. Je suis en Ferrari dans les deux cas.»

COPROPRIÉT­AIRE D’UN AVION

Même s’il travaille sept jours sur sept, Vincent Dessureaul­t trouve du temps pour sa grande passion, l’aviation. Jadis, il a aussi fait beaucoup de parachutis­me, loisir qui lui a permis de rencontrer son conjoint, avec qui il est en couple depuis une dizaine d’années. Sa passion l’a mené à suivre un cours de pilotage il y a quatre ans. «J’ai poussé cette passion jusqu’à m’acheter un avion il y a trois ans.» Il est copropriét­aire d’un Beechcraft Sierra. Toutefois, il n’est pas rassasié. Il pense maintenant au pilotage commercial. «J’ai déjà fait la partie théorique et quelques vols.» Cependant, ses occupation­s ralentisse­nt un brin son cheminemen­t. «J’ai une bonne montagne à franchir, mais mon objectif est de faire ma formation de pilote commercial.» Pour des gros porteurs? «Je ne l’exclus pas.»

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