«J’AI TOUJOURS AIMÉ ME METTRE EN DANGER»
FRANÇOIS BELLEFEUILLE PRÊTE SA VOIX AU PERSONNAGE DE FOURCHETTE DANS LE FILM HISTOIRE DE JOUETS 4, PRÉSENTEMENT À L’AFFICHE. COMBLÉ PAR CETTE PREMIÈRE INCURSION DANS LE MONDE DU DOUBLAGE, L’HUMORISTE NOUS PARLE DE SON EXPÉRIENCE ET SE CONFIE SUR LA CONCILIATION TRAVAIL-FAMILLE.
Joint à Toronto, où il prenait part la semaine dernière à la première canadienne du film Histoire de jouets 4, François Bellefeuille se dit touché que Disney ait fait appel à lui pour assurer la voix — dans la version française — de Fourchette, personnage central de ce long métrage. «Savoir que l’équipe de Disney avait cette confiance-là en moi m’a fait chaud au coeur. C’était la première fois que je faisais du doublage et je suis très heureux du résultat. Disney a tout fait pour que je sois fier de mon travail. J’avais une coach pour m’aider et on me laissait la possibilité de me reprendre plusieurs fois. Tout s’est vraiment fait dans le confort. Je renouvellerais cette expérience avec Disney n’importe quand si l’occasion se présentait.»
UN PERSONNAGE ATTACHANT
De plus, l’humoriste déclare s’être rapidement attaché au personnage de Fourchette, un jouet créé à partir d’un ustensile en plastique, qui vit une crise existentielle. «Fourchette intégrera le groupe de Woody, Buzz et leurs amis à titre de nouveau jouet préféré de la petite Bonnie. Bien que les autres tenteront de lui faire comprendre son importance au sein du groupe, Fourchette ne voudra rien savoir et tentera par tous les moyens de retourner dans les poubelles, là où il se sent le mieux. Il s’agit d’un personnage exubérant, un peu grincheux mais très charmant, qui a des traits communs avec celui que je joue sur scène.» Père de Dali et Milo, âgés de deux et trois ans, François Bellefeuille affirme avoir très hâte de regarder Histoire de jouets 4 en famille. «Lors de mon séjour à Toronto, je suis passé au magasin Disney pour acheter les personnages de Woody, Buzz et Fourchette. Je veux ainsi mettre mes enfants dans l’ambiance. Je crois que mon coeur va fendre en deux lorsqu’ils verront le film et qu’ils découvriront que c’est leur père qui fait la voix du personnage central!»
DES SPECTACLES EN ANGLAIS
Par ailleurs, l’humoriste planche cet été sur de nouveaux projets. «Je travaille actuellement sur un podcast qui sortira à l’automne. Je veux divertir les gens de façon audio.» De plus, François Bellefeuille s’amuse ces temps-ci à donner des spectacles dans la langue de Shakespeare. «J’ai toujours aimé me mettre en danger afin d’évoluer comme artiste. J’aime vivre la peur et l’inconfort au début d’une nouvelle aventure. Jusqu’à présent, j’ai donné quelques shows en anglais à Montréal et à Toronto. Je veux savoir si je suis capable d’être drôle dans cette langue, et je découvre ainsi des facettes de moi que je ne connaissais pas. J’ai travaillé pendant trois ans dans le Rhode Island comme vétérinaire, je suis donc assez à l’aise de m’exprimer en anglais.»
LA FAMILLE AVANT TOUT
Bien qu’il teste le marché anglophone, François Bellefeuille n’a pas l’intention de faire carrière à l’international. «Je veux continuer de faire de l’humour au Québec et je veux que mes enfants grandissent ici. Je les ai eus un peu tard, à 39 ans, et il est très important pour moi de vivre leur petite enfance. Après un été passé avec eux, je reprendrai en septembre la tournée de mon spectacle Le plus fort au monde, qui se poursuivra jusqu’en mai 2020.» L’humoriste s’accordera donc prochainement un mois de vacances avec ses enfants et sa conjointe, Miriam Tougas, avec qui il partage sa vie depuis six ans. «Nous irons aux Îles-de-la-Madeleine. Je suis tombé en amour avec cet endroit et j’ai décidé, l’an dernier, de m’acheter une maison là-bas. C’est l’endroit parfait pour se reposer.»