Homophobe?
L’auteur du célèbre roman Les pages de notre amour est au coeur d’une bataille juridique avec l’ancien directeur de l’Epiphany School of Global Studies en Caroline du Nord, une institution judéo-chrétienne ayant comme valeur d’aimer Dieu et son prochain comme soi-même, qu’il a cofondée en 2006.
Selon un rapport détaillé diffusé récemment sur le site Web américain d’information The Daily Beast, Saul Benjamin, qui était directeur de l’école à l’époque, a constaté que l’établissement manquait de diversité et a du coup accusé Nicholas Sparks d’homophobie, de racisme et d’antisémitisme, prétextant que le romancier aurait interdit aux étudiants de former un club LGBT.
Selon ce que rapporte le Daily Beast, le principal accusé a déclaré que Saul Benjamin avait dit des faussetés et a vanté la nature accueillante de l’école. «La Cour a rejeté toutes les plaintes de discrimination ou de harcèlement contre moi. Bien qu’il y ait un procès sur quelques questions restantes, je suis convaincu qu’un jury évaluera ces revendications de manière équitable et statuera également en notre faveur à leur sujet. Alors que nous nous préparons pour le procès, je tiens à préciser une chose: L’Epiphany est et restera un lieu où les étudiants et les professeurs de toutes les races, convictions, religions, origines ou orientations devraient se sentir les bienvenus. Mon attachement à ces valeurs, ainsi que l’engagement de l’école Epiphany envers elles, a été et reste constant», peut-on notamment lire dans son communiqué. L’affaire se poursuivra en cour en août.