La fin des mythes sur sa mort?
Avec son documentaire Mystify: Michael Hutchence, qui sortira le 4 juillet en Australie, le réalisateur Richard Lowenstein entend mettre fin aux rumeurs voulant que le chanteur d’INXS s’adonnait à des jeux sexuels dangereux et qu’il était accro à la drogue. Ce ne sera pas chose simple puisque Hutchence, qui a été retrouvé pendu, une ceinture autour du cou, dans une chambre du Ritz-Carlton de Sydney le 22 novembre 1997 (à l’âge de 37 ans), a fait l’objet de spéculations persistantes selon lesquelles il avait consommé de la drogue le jour de sa mort, et que celle-ci était la conséquence d’une stimulation sexuelle par suffocation.
Les enquêteurs qui ont travaillé sur ce tragique décès, Mark Smith et Michael Gerondis, avaient affirmé aux médias en 2014 que le chanteur était dans un état dépressif, qu’il prenait de la cocaïne et qu’il vivait une période d’autodestruction au moment de sa mort. De son côté, l’ex-femme de Hutchence, la défunte Paula Yates (emportée par une overdose d’héroïne en 2000), a toujours soutenu que le chanteur s’était tué à cause d’un jeu autoérotique qui a viré au drame: il s’étranglait pour suffoquer et ainsi jouir davantage sexuellement. Elle aurait témoigné du fait qu’il l’étranglait pour des fins d’excitation lorsqu’ils faisaient l’amour.
Avec son documentaire, Richard Lowenstein arrivera-t-il à détruire ces deux mythes qui persistent au sujet de Michael Hutchence?