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Elle avait tenté de reprendre contact avec Kevin Parent entre 2015 et 2017. La Trifluvienne Renée Toupin, 54 ans, une groupie du chanteur, a été reconnue coupable de harcèlement criminel par la juge Guylaine Tremblay, lundi matin, à Trois-Rivières. Le fait qu’elle ait persisté à l’importuner même si elle savait que sa seule présence l’effrayait a influencé la magistrate dans sa décision.
Avant même les faits pour lesquels elle vient d’être jugée coupable, Renée Toupin avait des antécédents avec la justice en lien avec Kevin Parent. Rappelons qu’elle avait rencontré le chanteur en Gaspésie en 2003 et en était «tombée amoureuse». L’année suivante, elle s’était introduite chez lui. Cela lui avait valu trois mois de prison. Mais ce séjour en taule ne l’avait pas dissuadée de revoir Kevin: en 2007, elle était allée s’asseoir sur son lit pendant qu’il dormait. Malgré une plainte de l’artiste, la dame n’avait alors pas été trouvée criminellement responsable.
Mais voilà qu’elle a refait surface dans la vie du chanteur en 2015, en allant à ses concerts, s’asseyant dans la première rangée et tentant de s’approcher de lui durant des événements publics. Elle l’a même abordé dans le stationnement d’une marina de Carleton-surMer, en Gaspésie, et s’est invitée dans sa loge avant un spectacle, à Joliette, à l’été 2017.
Renée Toupin connaîtra sa sentence le 9 octobre, à l’issue des plaidoiries pour déterminer la peine. La procureure de la Couronne, Me Catherine Lacoursière, a aussi demandé à ce que la femme soit évaluée psychologiquement afin de déterminer son niveau de dangerosité et le risque de récidive. La requête a été acceptée par la juge. Des experts de l’Institut Philippe-Pinel, à Montréal, procéderont à des examens au cours des prochaines semaines.