Échos vedettes

Eddy King: une nouvelle passion

- Victor-léon cardinal

Roulant sa bosse dans le milieu de l’humouR depuis 13 ans, eddy King passeRa une bonne paRtie de l’été suR scène. l’humoRiste, que nous avons RencontRé au coeuR du quaRtieR des spectacles, nous paRle de sa vie et nous Raconte sa deRnièRe visite maRquante dans le pays d’oRigine de ses paRents, le congo.

Eddy King fait partie de ces humoristes qui ont déjà donné des spectacles en français et en anglais dans de nombreux pays, tels que l’Afrique du Sud, la France, la Belgique et les États-Unis. C’est toutefois au Québec, où il s’est établi avec sa famille à l’âge de 13 ans, que l’humoriste se sent réellement chez lui. «Je suis très fier d’annoncer que je fais partie de l’Équipe nationale de stand-up du Québec, qui est aussi composée de Martin Petit, Patrick Groulx et cinq autres humoristes. Nous aspirons un jour à organiser des tournois de stand-up avec d’autres équipes qui proviendro­nt de partout dans le monde. D’ici là, nous serons en spectacle du 24 juin au 5 juillet dans le cadre du Grand Montréal Comique.»

Par ailleurs, Eddy King continue de roder son prochain one man show, qui s’intitule Mokonzi, un mot qui signifie «roi» en lingala, une langue parlée au Congo. «Mon show devrait voir le jour officielle­ment à l’automne. Je vais y parler de la paternité et de l’étape à laquelle je suis rendu dans la vie», résume-t-il.

Une noUVelle passion

En dehors de ses talents d’humoriste, Eddy King se passionne pour le métier de DJ. «Ça fait près de trois ans que je suis des cours de DJ, ici et à New York. Je considère qu’il s’agit d’un art sous-estimé. Dans le cadre du Festival Juste pour rire, je serai DJ les 20 et 21 juillet au spectacle DJ Battle, qui se tiendra à la Cinquième salle de la Place des Arts. Il s’agira d’un concept unique qui opposera deux équipes formées de trois DJ’s et d’un humoriste. Les équipes s’affrontero­nt sur différents thèmes en faisant appel à la musique d’avant ou après les années 2000. C’est un concept qui m’excite beaucoup et que j’aimerais exporter à l’internatio­nal.»

Par ailleurs, après avoir tenu un petit rôle dans La chute de l’empire américain, de Denys Arcand, Eddy King aimerait bien jouer à nouveau. «J’ai obtenu mon premier rôle dans le film belge Moroccan Gigolos, paru en 2013. Toutefois, j’ai encore beaucoup à apprendre avant de clamer que je suis comédien. Mais je me débrouille pas mal et j’aimerais continuer dans cette voie.»

Un président dans la famille

Eddy King était de passage au Congo en janvier dernier afin d’assister à la cérémonie d’investitur­e de son cousin, qui a été élu président du pays et dont le nom est Félix Tshisekedi. «Je suis très fier de mon cousin, qui fait ainsi honneur à son père, mon héros. Ce dernier, décédé il y a deux ans, était un homme politique qui s’est toujours battu contre les régimes de dictature. En ce qui me concerne, je connais bien mon cousin. Il m’a vu quelques fois en spectacle et il m’a toujours encouragé dans ce que je fais. C’est d’ailleurs en grandissan­t dans une famille qui faisait de la politique au Congo que j’ai développé ma facilité à m’exprimer.»

Un héritage que l’artiste espère bien léguer à ses enfants. «J’ai deux filles de trois et six ans, Mélody et Joy. Ma plus jeune est très drôle; elle deviendra peut-être humoriste elle aussi. De plus, j’ai une belle-fille, Kianndra, qui a 19 ans et qui est très indépendan­te.» Eddy King confie être séparé depuis plus d’un an. «Je ne suis plus avec la mère de mes enfants et je ne compte pas me recaser prochainem­ent. J’ai besoin d’un break, mais je ne fais pas une croix sur l’amour!»

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