Échos vedettes

Serinda Swan: vedette de Coroner

Témoin d’une autopsie pour son rôle dans Coroner

- SABIN DESMEULES

L’ACTRICE SERINDA SWAN, QUI FAIT CARRIÈRE DANS LE MILIEU DU CINÉMA AMÉRICAIN DEPUIS UNE DÉCENNIE, EST EN CE MOMENT LA VEDETTE D’UNE SÉRIE TOURNÉE À TORONTO, CORONER. ELLE ÉTAIT RÉCEMMENT DE PASSAGE À MONTRÉAL POUR EN FAIRE LA PROMOTION. ÉCHOS VEDETTES L’A RENCONTRÉE...

Elle est née à Vancouver, mais vit désormais à Los Angeles, «C’est mon chez-moi depuis 10 ans», précise-t-elle. Serinda Swan, qui était déjà venue dans la métropole québécoise pour l’Action de grâce l’an dernier, y a aussi travaillé il y a quelques années. Et elle y compte désormais un ami, un certain Éric Bruneau. En effet, ce dernier joue son amant dans Coroner, une série tournée à Toronto et qu’on peut voir à addikTV les jeudis à 20 h, dès le 27 juin. Le premier épisode est disponible sur tva.ca jusqu’au 4 juillet. «Grâce à mon métier, j’ai des amis partout! Un acteur qui jouait mon mari dans un de mes derniers films habite à Paris, donc j’ai un ami en France. Et maintenant, j’en ai un à Montréal...»

Serinda a accepté de faire couper sa longue tignasse et de se faire teindre les cheveux en noir — comme la mort — pour son rôle dans l’émission. Cette métamorpho­se a changé la perception que les autres ont d’elle. «Je pense que c’est propre à l’humain de regarder les autres et de les juger par rapport à leur physique. La façon dont les gens me perçoivent a donc pu changer, mais mon aspect physique ne représente pas nécessaire­ment qui je suis vraiment. Peu importe le look qu’on a, ça ne fait que changer la perception que les autres ont de nous, ça ne change pas qui on est.» D’ailleurs, la veille de l’entrevue, l’actrice était devenue blonde pour un rôle dans un autre Marvel (elle a été Medusa dans la minisérie Inhumans) qu’elle allait tourner dès le lendemain à Los Angeles.

Dans Coroner, elle joue Jenny Cooper, la coroner du titre, veuve et mère d’un ado. Cette docteure a déjà fait face au décès de sa soeur et, après avoir perdu son mari de façon tragique, elle accepte un poste de coroner à Toronto. On se demande pourquoi le personnage est si fasciné par la mort... «Je pense que Jenny est connectée à la mort. Elle découvre au fur et à mesure des épisodes pourquoi il en est ainsi. Après le décès tragique de son mari, elle a eu un épisode psychotiqu­e — elle s’est mise à halluciner un chien noir — et ses attaques de panique sont revenues... Elle était médecin aux urgences et a quitté son emploi pour s’intéresser aux morts... C’est un personnage intrigant et intéressan­t! Elle a plusieurs facettes.»

UNE GRANDE PRÉPARATIO­N

Serinda s’est énormément investie dans la préparatio­n de son rôle. «J’ai beaucoup lu sur le travail des coroners. J’ai d’abord lu le best-seller de M.R. Hall, The Coroner, sur lequel est basée la série. Puis j’ai fait des recherches pour savoir comment c’était d’être un pathologis­te, comment c’était d’être un coroner... Je me suis renseignée sur différents types de maladies mentales, sur les attaques de panique...»

Elle a également assisté à une véritable autopsie. «Je voulais comprendre en quoi ça consistait. C’était incroyable!» Mais ça ne l’a pas choquée. «J’étais intriguée. Je tournais autour du pot tous les jours quand je faisais mes recherches et je voulais savoir ce que c’était! J’ai eu la chance de voir ce qu’il y avait à l’intérieur de mon corps, comment était mon cerveau...» Lorsqu’on lui demande si elle regarde maintenant le corps d’un oeil différent, elle acquiesce sans hésiter.

LA SÉRIE VOYAGE PARTOUT DANS LE MONDE

La série a été vendue en Angleterre, en Australie, en France, dans certains pays africains... Serinda est allée présenter Coroner à Cannes ce printemps, lors du MIPTV (des émissions de partout y sont présentées et vendues dans divers pays), et elle s’est également rendue au Maroc pour faire la promotion de la série, qui est maintenant diffusée là-bas. Enfin, il y a quelques semaines, elle se trouvait à Paris pour la même raison. «J’ai appris quelques phrases en français, comme (elle le dit en français): “Je veux avoir un baume à lèvres, s’il vous plaît!”»

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