Échos vedettes

Un mois de juillet chargé pour Laurent Paquin

NE CHERCHEZ PAS LAURENT PAQUIN EN JUILLET: IL SERA SUR SCÈNE... ET DEUX FOIS PLUTÔT QU’UNE! LES DEUX OCCUPATION­S DE L’HUMORISTE ONT UNE CHOSE EN COMMUN: LE RIRE. VOICI DE QUOI IL RETOURNE.

- FRANCIS BOLDUC

Dès le début du mois de juillet, Laurent Paquin et Simon Boudreault fouleront les planches du théâtre Le National avec la comédie à sketchs On va tous mourir, spectacle mis en scène par Serge Denoncourt et qui a pour thématique la mort. «L’idée de ce spectacle résulte de plusieurs années d’impro et de complicité avec Simon», raconte Laurent Paquin après avoir offert aux journalist­es un avantgoût de leur propositio­n.

Ce spectacle, qui comporte une bonne dose d’absurde, est fait d’une série de sketchs qui transporte­nt les spectateur­s dans toutes sortes de situations abracadabr­antes campées dans des époques différente­s et avec divers personnage­s.

Quant au sujet de base du spectacle, la mort, Laurent Paquin explique ainsi leur choix: «On demeure dans l’humour, mais on voulait qu’il y ait un fil conducteur et une dimension plus théâtrale que l’humour de stand-up. On s’est dit aussi que, tant qu’à avoir un thème, il fallait en choisir un qui ne soit pas léger et anodin, et qui attirerait l’attention des gens.» Il fait ensuite savoir que la mort est pour lui un thème extrêmemen­t riche, qui représente aussi un défi. «Les gens se demandent comment on va faire rire avec ça... Ça fait partie du défi. On prend un sujet pas facile et on dit qu’on va leur en parler pendant 90 minutes. Et, pour vrai, ils vont rire et sortir de la salle de bonne humeur. C’est un beau défi qu’on se donne», raconte-til, avant de préciser qu’ils ne font pas dans l’humour noir. «Il n’y a pas de sketch dans lequel quelqu’un meurt d’un cancer dans de longues souffrance­s. C’est vraiment léger. On aborde la mort, mais avec un ton très naïf. C’est de la franche comédie du début à la fin.»

UNE FORMULE PLUS INTIME

L’autre activité profession­nelle qui occupera Laurent Paquin pendant une partie du mois de juillet est aussi présentée dans le cadre du Festival Juste pour rire et a pour titre Le Cabaret à Laurent. «Mon but était de revenir à quelque chose de plus intime parce que j’ai beaucoup aimé roder mon show, Déplaire, dans de petites salles comme Le Bordel. Je désirais essayer quelque chose qui se démarque de ce que je fais habituelle­ment», explique l’humoriste quant au choix de la formule cabaret pour ce projet. D’ordinaire, on voit l’humoriste en formule gala. D’ailleurs, Laurent Paquin détient le record du plus grand nombre de galas animés au célèbre festival. «On s’entend qu’on ne s’éloigne pas tant que ça de la formule gala. J’anime le spectacle et je présente des humoristes comme dans un gala, mais j’ai l’impression que la formule va être plus proche des gens. On va être vraiment dans le stand-up, et ce sera un peu moins glamour qu’un gala dans une salle de 3000 places avec un décor immense. Là, ce sera plus intime; on sera près des gens.» De plus, pour maximiser l’impact, une section de la scène s’avance dans le public.

«Il y aura aussi des spectateur­s sur les côtés, question d’avoir un maximum de proximité avec les gens, comme au Comedy Club.»

Évidemment, Laurent Paquin ne sera pas seul en scène pour ces soirées. Eddy King, Louis T, Alex Roy, Sylvain Larocque, Philippe-Audrey Larrue-St-Jacques, Simon Delisle, François Boulianne, Mike Ward, Korine Côté, Jay Du Temple, Jess Salomon, Rachid Badouri et Maude Landry seront de ceux qui ont été invités à participer au Cabaret à Laurent qui sera présenté à la salle Ludger-Duvernay du Monument-National les 12,

13 et 14 juillet, à 19 h et à

21 h 30. On va tous Mourir prend l’affiche au théâtre Le National du 4 au 27 juillet.

Et les vacances dans tout ça?

«Ça va ressembler à un mois d’août avec pas grand-chose à l’agenda, sauf une petite semaine à l’Île-du-Prince-Édouard avec les enfants.»

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PHOTOS:VALÉRIEBLU­M

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