Les étés de ma jeunesse: Pierre-François Legendre
AYANT GRANDI À QUÉBEC AU SEIN D’UNE FAMILLE DE TROIS ENFANTS, PIERRE-FRANÇOIS LEGENDRE GARDE DE TRÈS BONS SOUVENIRS DES ÉTÉS DE SA JEUNESSE. DES VACANCES AUX ROAD TRIPS, EN PASSANT PAR LES BELLES SOIRÉES ENTRE AMIS, LE COMÉDIEN ET METTEUR EN SCÈNE REPLONGE DANS SON PASSÉ.
Lorsqu’il replonge dans ses souvenirs, Pierre-François Legendre ne peut passer à côté des étés qu’il a passés en famille au lac Saint-Joseph, dans la région de Québec. «Pour nous, il s’agissait d’un haut lieu de villégiature. De 1981 à 1987, on a passé nos étés dans une maison de la 2e Avenue, située à 100 m du lac. Dans le voisinage, il y avait une quinzaine d’enfants âgés de 5 à 12 ans avec lesquels on passait beaucoup de temps. À l’époque, j’étais un enfant affectueux, mais turbulent. J’avais une grande gueule et un grand besoin d’attention.»
Au-delà des journées passées au soleil à se baigner, l’artiste se souvient avoir organisé avec ses amis des soirées d’horreur mémorables. «Au fil des ans, on était devenus des spécialistes pour créer des maisons hantées. On se maquillait avec du faux sang et on installait des pétards à mèche et des caisses de son dans le petit bois derrière la maison. Un soir, on avait fait tellement de bruit que la police avait débarqué chez nous. J’avais un peu de misère avec l’autorité dans ce temps-là.»
DES SOUVENIRS PÈRE-FILS
En dehors de ses vacances au lac, Pierre-François se remémore plusieurs road trips qu’il a vécus en compagnie de son père et de son jeune frère, de quatre ans son cadet. «Chaque année, mon frère et moi, on partait avec mon père pour une destination-surprise. C’était en quelque sorte des vacances pour ma mère et ma soeur, qui a six ans de plus que moi. Ma mère s’occupait beaucoup de nous, et ça lui permettait d’avoir un moment pour elle. Dans le cadre de nos voyages entre gars, on est allés à Toronto, à Halifax, en Gaspésie, dans le Maine et en Abitibi. Chaque année, on faisait quelque chose de différent.»
De plus, l’artiste se souvient avoir fait plusieurs visites au bar laitier de son quartier lors des chaudes soirées estivales. «Chaque fois qu’on y allait, c’était le party. Je me souviens d’être monté dans le char en pyjama pour aller me chercher un cornet de crème glacée dure. Mon frère et moi, on s’assoyait à l’arrière de la grosse voiture de mon père et on s’amusait à mettre de la crème glacée sur le plafond beige afin de nous rappeler les couleurs qu’on avait essayées. Ç’a été long avant que mon père s’en rende compte, car il ne venait pas souvent en arrière. (rires)»
OLD ORCHARD, 40 ANS PLUS TARD
Pierre-François Legendre se souviendra toujours des deux seuls étés qu’il a passés dans sa jeunesse sur la plage d’Old Orchard, dans le Maine. «J’ai toujours gardé de très bons souvenirs de cet endroit. C’est la place parfaite pour manger une
pizza en bedaine avec son père, faire des manèges et jouer aux arcades. L’an dernier, ma blonde m’a appris qu’elle n’y était jamais allée. J’ai donc décidé d’y retourner avec elle et nos deux enfants, près de 40 ans après ma dernière visite. Mon frère et mes parents sont venus nous rejoindre, et on y a passé un très beau moment. Les enfants ont tellement aimé ça qu’on y retourne cette année! C’est super, Old Orchard, car la plage est vraiment magnifique!»
«J’étais un enfant affectueux, mais turbulent.»