DE L’AUTRE CÔTÉ DE LA 3e RUE SUD
ON PENSE NATURELLEMENT À LA BEAUCE QUAND ON PARLE DE SOUVENIRS D’ÉTÉ AVEC MAXIME LANDRY. LE CHANTEUR ET AUTEUR ORIGINAIRE DE CE COIN DE PAYS S’EST PENCHÉ SUR LES ÉTÉS DE SA JEUNESSE À SAINTGÉDÉON, LÀ OÙ IL S’EST INSTALLÉ POUR LES PROCHAINS MOIS.
Les astres se sont alignés pour que Maxime Landry puisse profiter de son coin de pays et plon- ger dans de beaux souvenirs. Depuis plusieurs années maintenant, le jeune homme habite la région de Montréal. Il y a quelques mois, il a vendu sa propriété avec la volonté d’en trouver une autre, mais en attendant que le projet se concrétise, il a opté pour la location d’un condo- minium. Comme son travail exigeait qu’il soit pré- sent une partie de la saison estivale à Québec, donc pas très loin de sa terre natale en Beauce, la vedette a fait un choix. «J’ai décidé cette année de revivre les étés de ma jeunesse. J’ai sous-loué le condo et je me suis installé dans ma maison à Saint-Gédéon. Juste d’être là, sur la terre de mon père, ça me fait revivre des souvenirs.»
Ces souvenirs sont beaucoup liés à deux de ses passions. «Les étés de ma jeunesse, c’était les chevaux et les grandes randonnées. Je n’avais qu’à mettre la selle sur mon cheval et à traverser la route 204, et plusieurs sentiers dans lesquels je pouvais me promener s’offraient à moi. Dès que je revenais de l’école, je demandais à mon père de m’amener à l’écurie et je partais avec mon cheval», relate le Beauceron, qui cumule déjà 10 ans de carrière au cours de laquelle il a eu de nombreux projets qui l’ont rendu heureux.
NOSTALGIE
Lorsqu’on lui parle des émotions liées aux étés de sa jeunesse, Maxime raconte: «Je pense à mon père et au fait que la famille n’est plus ce qu’elle était au temps des étés de ma jeunesse. Quand je pense à cette période, je vois ma mère avec sa couverture, assise près du feu de camp avec mon père auprès d’elle, et au fait que ça ne se reproduira plus, mon père étant décédé. Alors, l’émotion qui monte en moi, c’est la nos- talgie. Lorsque je suis à la maison, assis autour d’un feu, c’est certain que je pense à ça.»
Maxime remonte au temps où il avait six ou sept ans pour relater ses souvenirs d’été. Il com- mence par parler de la maison familiale qui était située juste en face de l’école. «Il y avait une immense clôture et, tout près, se trouvaient des pommiers dans lesquels on pouvait grimper. On s’était aussi fait un sentier qui était une sorte de parcours.» À l’instar de bien des jeunes garçons, Maxime était propriétaire d’un «véhicule». «J’avais un trois-roues jaune sur lequel je passais de longues journées. Je me promenais dans le sentier qu’on s’était fait à travers la cour d’école. Tout ça se passait avec mes deux frères, l’un est mon aîné et l’autre, mon cadet, et notre petite soeur, la plus jeune de la famille. Bien entendu, il y avait plein d’amis avec nous. On demeurait au centre du village, en face de l’école. Tout le monde se rejoignait dans la cour d’école pour jouer au baseball ou encore à la cachette. Tout se passait là. J’avais juste à traverser la 3e Rue Sud — c’est d’ailleurs le titre que j’ai donné à un de mes albums — et j’étais dans la cour d’école.»
SON PREMIER PONEY
Son souvenir estival le plus lointain le ramène aussitôt au chalet familial, dont une de ses tantes et un de ses oncles sont propriétaires aujourd’hui. Ce chalet est resté gravé dans la mémoire du chanteur surtout pour une chose: «C’est là que j’ai eu mon premier poney. Je voulais en avoir un et j’ai gossé mes parents je ne sais plus combien de temps avec ça. À un moment donné, ils m’ont amené au chalet et, je m’en souviens encore, il y avait une petite grange dans le fond de la cour. J’ai juste entendu le poney hennir et... je pense que j’ai failli perdre conscience. À partir de ce
moment-là, j’ai toujours eu des chevaux. Il n’y a qu’à 16 ans, quand mon père est décédé, que je n’avais pas de bête, mais ça a duré peut-être un an. Ensuite, je suis allé m’en acheter un que j’ai dressé moi-même. Je l’ai encore aujourd’hui. Il aura bientôt 17 ans.» Cette bête, si elle pouvait parler, aurait quelques anecdotes d’adolescents sur le party à raconter, mais ça, ça fera peut-être l’objet d’une autre chronique...
Maxime travaille cet été, mais il aura surtout du temps à passer chez lui pour voir ses proches, faire de l’équitation, aller à la pêche et s’amuser avec son nouveau jouet: un quatre-roues. Il pourra revivre ses étés d’enfance et, qui sait, y trouver l’inspiration pour son prochain roman et son sixième album déjà en enregistrement.
SA MAMAN VA BIEN
Puisque Maxime est de retour chez lui pour une bonne période, ça lui donne l’occasion de voir ses proches plus souvent. C’est le cas évidemment de sa maman, Doris Bégin, qui a été malade ces dernières années: elle a combattu un cancer qui touchait la glande thyroïde. À l’été 2015, Maxime faisait savoir que les nouvelles étaient bonnes puisque sa mère était en rémission. Depuis, Mme Bégin se porte très bien, assure son célèbre fils, et il mentionne même que les projets ne manquent pas pour elle aussi. «Sa santé est super bonne. Elle est de très bonne humeur. Ma mère a comme projet de faire construire une cabane à sucre. Elle veut faire ça cette année. Ça l’emballe beaucoup et ça la rend super heureuse. C’est quelque chose qu’elle tenait à réaliser depuis longtemps, et c’est cette année que ça arrive.»