«J’AI EU DES PROBLÈMES AU COU»
Le comédien a eu la chance de se faire offrir le rôle de Phil, le jumeau de Simon, marquant ainsi sa première collaboration avec Émile Gaudreault. «J’ai découvert un gars ultra travaillant, qui a une approche intelligente de la comédie. Quelqu’un qui sait exactement ce qu’il veut et en qui on peut avoir une confiance aveugle et s’abandonner. Il n’y avait pas d’histoires d’ego en jeu», raconte celui qui a donné son 110 % pour jouer le gars le plus malchanceux au monde. «Comparativement aux autres personnages, qui n’ont pas conscience que la réalité a été altérée, le mien en a conscience. Il sait ce que sa vie était et ce qu’elle est devenue. Il est constamment en colère et tendu. Il appréhende toujours la prochaine affaire qui va arriver. Il perd aussi sa femme, alors qu’il sait que c’est son frère qui est responsable de ça. J’ai eu de gros problèmes au cou pendant tout le tournage, parce que j’étais tout le temps tendu quand je me glissais dans la peau de ce gars-là. Aussitôt que le tournage a été terminé, tout a disparu.»
Antoine Bertrand retrouvait en quelque sorte Louis-José Houde, puisqu’ils avaient déjà joué une courte scène ensemble dans un épisode de Virginie. Il a aussi retrouvé Luc Senay, qui campe son père dans le film tout comme dans Boomerang. «Chaque fois que j’ai un père dans une série ou un film, il faut que ce soit Luc! (rires) Ça adonne comme ça et, en même temps, ce sont des personnages tellement différents! Dans Boomerang, il est le père qu’on surnomme le «mange-marde», alors que dans Menteur, il est tellement aimant! Ça m’a montré une autre facette de lui. C’est un acteur qui est tellement talentueux et préparé! Il propose des choses et il est formidable! C’est un charme de travailler avec Luc.»