Échos vedettes

Les étés de ma jeunesse: Isabelle Drainville

- VICTOR-LÉON CARDINAL

LORSQU’ELLE SE REMÉMORE LES ÉTÉS DE SON ENFANCE, ISABELLE DRAINVILLE NE PEUT PASSER À CÔTÉ DES MOMENTS HEUREUX ET MÉMORABLES QU’ELLE A VÉCUS DANS DIFFÉRENTS CAMPS DE VACANCES.

Enfant sage et responsabl­e, Isabelle Drainville aimait plus que tout passer ses vacances en plein air en compagnie de ses amis. Lorsque la cloche annonçait la fin de l’année scolaire, la jeune fille était déjà prête à partir à l’aventure. «J’ai commencé au début des années 1980 à aller au camp de vacances comme campeuse. J’attendais ce moment avec impatience. À l’époque, je ne vivais que pour ça. Je me souviens encore de mes premières expérience­s au camp Port-au-Saumon, situé dans la région de Charlevoix. J’y restais deux semaines chaque été.»

Charmée par ces moments magiques dans la nature, la jeune Isabelle a ensuite eu le désir de devenir monitrice. «J’ai passé mon enfance à la campagne, dans la région de L’Assomption. En 1984, je me suis inscrite comme monitrice au camp de mon collège, qui se tenait tous les étés à La Minerve, dans les Laurentide­s. On partait à

la fin des classes et on revenait deux mois plus tard pour la rentrée. J’ai fait ça pendant deux ans. Je conserve encore de belles amitiés de cette époque.»

DE BELLES ESCAPADES

À titre de monitrice, Isabelle avait l’habitude de partir quelques jours en canot dans le parc de La Vérendrye. «Chaque année, on partait cinq jours en excursion faire du canot dans le parc. Dans ce temps-là, on n’avait pas de GPS ni Internet. Tout ce qu’on avait, c’était une carte en papier pour retrouver notre chemin dans le bois. Je me souviens aussi qu’on buvait l’eau du lac; c’était comme ça qu’on s’abreuvait lors des excursions. Je ne crois toutefois pas qu’on pourrait encore faire ça de nos jours... Une chose est certaine, ça représenta­it une grande responsabi­lité de partir avec cinq jeunes tout en faisant de l’animation.»

La comédienne se dit chanceuse de n’avoir jamais connu de mésaventur­es dans la nature. «Chaque année, lorsqu’on arrivait à La Minerve, on nous disait qu’il y avait une forte population d’ours dans la région. J’avais toujours peur d’en croiser un, mais finalement je n’en ai jamais vu, à mon grand soulagemen­t.»

UN VOYAGE MÉMORABLE

Isabelle garde aussi de très bons souvenirs de vacances passées en famille à Wildwood, dans le New Jersey, alors qu’elle n’avait que huit ans. «On était tous partis là-bas en famille, avec mes parents, mes oncles et mes tantes. Nous étions une bonne dizaine. On était allés faire des manèges et marcher tous ensemble sur le boardwalk. Je me souviendra­i toujours de ces belles vacances à la plage!»

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