Échos vedettes

Les étés de ma jeunesse: Catherine Proulx-Lemay

- SABIN DESMEULES

CATHERINE PROULX-LEMAY A PASSÉ TOUS LES ÉTÉS DE SON ENFANCE AU CHALET FAMILIAL, À CHÉNÉVILLE. LE BOIS, LA CABANE DANS UN ARBRE, LES CHUTES OÙ ELLE SE BAIGNAIT, LES ANIMAUX DU VOISIN... CES SOUVENIRS SONT ENCORE VIFS DANS SA MÉMOIRE. D’AUTANT PLUS QU’ELLE PEUT FAIRE REVIVRE LA MÊME EXPÉRIENCE À SES FILS, CAR SON PÈRE POSSÈDE TOUJOURS LE CHALET...

Lorsqu’elle était enfant, c’est au beau milieu de la forêt que Catherine Proulx-Lemay passait ses vacances, à Chénéville. «On était quatre enfants, alors on n’a pas beaucoup voyagé», admet Catherine. Elle est la cadette de la fratrie, qui compte deux autres filles et un garçon. «Mais on avait un chalet que mon père a construit de ses mains quand ma mère était enceinte de moi. Donc, de ma naissance à aujourd’hui — parce que mon papa y habite, maintenant —, j’y suis toujours allée.» Pas très loin de là, il y avait une petite crique où ils pouvaient aller se baigner. «On se rendait tout le temps aux chutes de la Petite-Nation pour se baigner. On partait avec notre sac à dos et notre lunch, et on allait passer nos journées là-bas.»

UNE PETITE FERME

Les jours où elle n’allait pas faire trempette, elle pouvait se balancer, jouer dans la cabane que son père lui avait construite dans un arbre, ou encore aller flatter les belles bêtes dont le voisin prenait soin. «M. Lalande avait une espèce de fermette où il y avait des chevaux, des chats... J’allais nourrir les animaux, puis je ramenais un chaton pour la fin de semaine, et je pleurais quand il fallait le rapporter», se souvient-elle.

«Il y a un retour à l’agricultur­e dans ce coin-là, et beaucoup de gens ont des animaux. Alors j’ai recréé avec mes enfants cette connexion que j’avais à l’époque: aujourd’hui, quand on va voir mon père, on va aussi voir les voisins qui ont des animaux. La tradition se perpétue.»

LE PLAISIR D’EMMENER UNE AMIE

Préadolesc­ente, Catherine s’est mise à aller au chalet accompagné­e d’une amie. «C’était comme une petite aventure chaque fois qu’on y allait, surtout quand je suis arrivée à l’âge de 10 ou 11 ans. Mes soeurs et mon frère étaient alors au début de l’adolescenc­e, et ils ne suivaient plus. J’emmenais tout le temps une amie. Chaque fois, c’était un plaisir de faire découvrir mon chalet à une amie.»

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La coquine petite Catherine sur sa balançoire. C’est dans ce décor, en pleine nature, qu’elle a passé tous les étés de son enfance, sans exception.
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