Sébastien Kfoury: un homme, deux métiers
DE RETOUR À L’ANIMATION DE L’ÉMISSION LES POILUS À RADIO-CANADA, LE VÉTÉRINAIRE SÉBASTIEN KFOURY SE FAIT UN PLAISIR DE NOUS EN APPRENDRE PLUS SUR LE RÈGNE ANIMAL AINSI QUE SUR LE CURIEUX MONDE DES INSECTES. TOUTEFOIS, ANIMER UNE ÉMISSION OÙ SE CÔTOIENT DES ARTISTES INVITÉS ET DES ANIMAUX DE TOUTES SORTES N’EST PAS UNE TÂCHE FACILE. INTERROGÉ SUR LA QUESTION, L’ANIMATEUR NOUS PARLE DES DIFFÉRENTS DÉFIS QU’IL DOIT RELEVER.
Bien qu’habitué à côtoyer des animaux à la télévision, Sébastien Kfoury déclare devoir apprendre à composer avec les imprévus. «Quand on tourne l’émission Les poilus, il faut régulièrement arrêter d’enregistrer, souvent en raison de crottes ou de pipis. Quand ça arrive, il faut nettoyer et désinfecter les lieux. Nous prévenons d’ailleurs nos invités d’apporter des vêtements de rechange au cas où ça arriverait. Jusqu’à présent, nous n’avons pas eu de gros problèmes avec les animaux. Une seule fois, un oiseau de proie est allé se percher au plafond de notre studio; nous avons alors dû attendre qu’il revienne sur son perchoir. Les oiseaux et les félins sont d’ailleurs les types d’animaux les plus difficiles à recevoir à l’émission. C’est difficile d’avoir des interactions avec eux, et ils peuvent parfois avoir des réactions imprévisibles dues au stress. Quoi qu’il en soit, tout est mis en place afin que nous puissions les manipuler et interagir avec eux de la façon la plus sécuritaire possible.»
DES ANIMAUX TRIÉS SUR LE VOLET
Afin de faire plaisir à leurs invités et aux téléspectateurs, Sébastien Kfoury et son équipe triment dur afin de sélectionner des animaux parfois surprenants qui susciteront la curiosité. «Cette année, nous avons la chance de travailler avec l’entomologiste Tommy St-Laurent, qui nous présente différentes espèces d’insectes. Ceux-ci
suscitent d’ailleurs des réactions viscérales chez nos invités. En ce qui a trait à la sélection des animaux, nous nous inspirons des préentrevues que nous faisons avec nos artistes invités. Nous essayons de trouver des animaux qui les fascinent et les émerveillent. Nous fonctionnons aussi par disponibilité. Par exemple, si le Zoo de Granby ou un autre parc animalier vient d’accueillir un bébé animal intéressant, nous le présenterons à notre invité et créerons un segment autour de celui-ci. Mon plus gros défi reste de tenir le cap de mes entrevues tout en renseignant les gens sur les animaux qui se trouvent en studio.»
Alors que la deuxième saison des Poilus est déjà bien avancée, il est à noter que le vétérinaire recevra dans les prochaines semaines MarieSoleil Dion, Lise Dion, Stéphane Bellavance, Marianne St-Gelais, Jean-François Breau, France Castel et Joël Legendre.
UN HOMME, DEUX MÉTIERS
Jonglant depuis des années entre le métier d’animateur télé et sa profession de vétérinaire, Sébastien Kfoury espère continuer de pouvoir encore longtemps jumeler les deux. «Je suis un gars qui aime toucher à tout. Même si je suis toujours président d’un groupe de cliniques vétérinaires et que je pratique encore sur la rive sud de Montréal, ça ne m’empêche pas d’entretenir
mon amour pour la télévision, le théâtre et le monde des médias. Si je ne faisais qu’une seule chose, je m’ennuierais. J’essaie cependant de ne pas prendre trop de projets à la fois. Pour l’instant, j’attends de savoir si l’émission Les poilus reviendra en 2020. D’ici là, je ferai partie des collaborateurs de la nouvelle quotidienne On va se le dire, qui sera animée par Sébastien Diaz et qui débutera le 9 septembre à RadioCanada.»
Ne manquez pas l’émission Les poilus les dimanches à 19 h 30, à Radio-Canada.