Échos vedettes

Kim Lévesque-Lizotte: une maman inspirée

- Dans le cadre du ComediHa! Fest-Québec, Kim Lévesque-Lizotte animera la soirée Club best of le vendredi 16 août à 21 h, au Petit Champlain, et participer­a au gala animé par Fabien Cloutier le samedi 17 août à 20 h, au Palais Montcalm. − Kim Lévesque-Lizot

KIM LÉVESQUE-LIZOTTE SE PRÉSENTE AU CAFÉ VÊTUE D’UNE JOLIE ROBE ASSORTIE DE SANDALES ROSES. ELLE S’APPRÊTE À ANIMER UNE SOIRÉE AU COMEDIHA! FEST-QUÉBEC. RENCONTRE AVEC UNE MAMAN INSPIRÉE, QUI SAIT QUELLES VALEURS ELLE VEUT TRANSMETTR­E À SA FILLE, MARGUERITE.

La jeune maman s’est remise en selle, comme elle le dit elle-même. Dans le cadre du ComediHa! FestQuébec, elle animera la soirée Club best of le 16 août et participer­a le lendemain au gala de Fabien Cloutier. Il y sera question de sa nouvelle vie de maman et d’environnem­ent. «C’est la première fois dans ma vie qu’une fois par semaine, on lit dans le journal qu’il reste 50 ans ou 100 ans maximum à la planète si on ne fait rien. Comment expliquer à ma fille que j’ai fait un enfant dans ces circonstan­ces quasiment apocalypti­ques? Mes parents n’ont pas vécu ça dans les années 1970. J’essaie d’en rire en parlant de ce qu’on nous demande de faire comme citoyens au quotidien, alors qu’il faudrait que les compagnies arrêtent de déverser des produits toxiques à longueur de journée.»

ÉCRIRE POUR LA SCÈNE ET LA TÉLÉ

La jeune femme veut écrire pour la scène et la télévision. «La scène me manquait beaucoup. Quand on est derrière un ordinateur à écrire pour les autres, comme dans Les Simone, ce n’est pas la même chose. Je trouve qu’il y a une liberté incroyable sur scène. Il y a plein de choses qu’on ne peut pas dire à la télé.»

Le projet des Simone au cinéma ne verra pas le jour. «J’ai pris la décision que j’allais écrire autre chose. J’écris parallèlem­ent pour la scène et pour la télé. Je suis folle raide. (rires) C’est vraiment la conciliati­on travail-famille. Ce que je dirais aux nouvelles mamans, c’est: créez-vous un noyau de relations. Mes parents sont à Québec, et ceux d’Éric (Bruneau) sont encore plus loin, à La Minerve. Heureuseme­nt, Marguerite va à la garderie; elle aime beaucoup ça.»

Kim sait que sa fille vivra dans une société en changement. «L’éducation non genrée, avant même que ça existe, ma mère était comme ça en tant que féministe. J’avais des blocs, des autos, des poupées et des camions. Moi aussi, j’offre un peu de tout à ma fille. Elle a des pyjamas roses, mais elle en a aussi avec des imprimés de camions. Je pensais que je serais plus non genrée, mais j’y vais au jour le jour.»

UN BÉBÉ D’APRÈS #METOO!

«Je vais donner de bonnes valeurs à ma fille; qu’elles soient féminines ou masculines, pour moi, ça n’a pas d’importance. Je veux que Marguerite soit forte, résiliente et tolérante. C’est un bébé d’après #MeToo! Ça va être plus facile pour elle, parce qu’il y aura des choses qui ne se diront plus. Je veux lui montrer que tout est possible et qu’elle aura tous les choix. C’est ça, ma job de féministe! Lui dire qu’elle peut faire ce qu’elle veut de sa vie, et aimer qui elle veut.»

La maman sait que les modèles traditionn­els sont en train d’évoluer. «Concernant la sexualité, je suis pro-fluidité. Je vais accepter ma fille comme elle est. Peu importe son identité ou son genre, je suis ouverte d’esprit par rapport à ça. Je ne pense pas que quelqu’un vit un changement de sexe pour faire un trip. Viendra un moment où l’orientatio­n sexuelle n’aura plus aucune importance. Mon amoureux partage les mêmes valeurs.»

Marguerite sera-t-elle une enfant unique? «Pour l’instant, ce n’est pas dans nos priorités de faire un petit frère ou une petite soeur à Marguerite. Mon automne, ça sera de trouver un équilibre, de continuer mes projets d’écriture et de faire de la scène. D’essayer aussi d’être une bonne amie, une bonne blonde, une bonne maman, puis avoir une carrière. Bref, le défi de toutes les femmes en 2019!»

 ??  ?? PHOTO:VALÉRIEBLU­M
PHOTO:VALÉRIEBLU­M

Newspapers in French

Newspapers from Canada