Antoine Desrochers: en vedette dans Jeune Juliette
DE RETOUR AU GRAND ÉCRAN DANS LE FILM JEUNE JULIETTE, ANTOINE DESROCHERS PEUT SE VANTER, À 22 ANS, D’AVOIR DÉJÀ 15 ANS DE CARRIÈRE. JONGLANT ENTRE SON MÉTIER ET PLUSIEURS PASSE-TEMPS, LE COMÉDIEN NOUS OUVRE LA PORTE DE SON UNIVERS.
Fils du réalisateur Alain Desrochers (Nitro Rush, Bon Cop Bad Cop 2), Antoine Desrochers vous invite cet été à le suivre au cinéma dans le long métrage Jeune Juliette, qui raconte l’histoire de Juliette (Alexane Jamieson), une adolescente effrontée, attachante et rondelette qui en apprendra plus sur les relations amoureuses et amicales avec les garçons. «Je tiens dans ce film le rôle de Liam, le gars le plus populaire de l’école. Par ses actions, il mettra Juliette dans de drôles de situations qui la pousseront à se remettre en question.»
À l’aise comme un poisson dans l’eau devant les caméras, le jeune homme admet mettre en application les conseils de son père dans son travail. «Lorsque j’habitais chez mes parents, mon père me disait souvent ce qui s’était bien et moins bien passé dans sa journée. En l’écoutant, j’en ai beaucoup appris sur la dynamique des plateaux de tournage. Je sais autant ce qui facilite la vie d’un réalisateur que ce qui facilite celle d’un acteur.» Le jeune homme ne songe toutefois pas à se lancer dans la réalisation. «Pas pour l’instant. Je me verrais peut-être un jour réaliser des vidéoclips ou des documentaires sur des sujets en lien avec l’écologie.»
ÉCOLOGISTE DANS L’ÂME
Loin des projecteurs, Antoine Desrochers travaille depuis un an avec son oncle à la création d’un centre écologique, qui devrait voir le jour dans la municipalité de Ripon, en Outaouais. «On veut créer un lieu où les gens pourront en apprendre sur les différentes façons de vivre en harmonie avec la nature. Il s’agira d’un endroit qui proposera des séminaires, des retraites et des séances d’information en lien avec le développement durable. Pour l’instant, on doit débattre de certains points avec la municipalité, et le site n’est pas encore accessible au public.»
En marge de ce projet qui lui tient particulièrement à coeur, le jeune homme exerce à temps perdu ses talents de joaillier et de couturier. «Je confectionne des bijoux, des vêtements et des sacs à dos à partir de matériaux recyclés. Sculpter la pierre est thérapeutique pour moi. C’est un travail qui demande beaucoup de concentration, de minutie et de précision. Je m’amuse à faire différentes choses pour occuper mes moments libres.»
UN COUPLE À L’ACADÉMIE
Par ailleurs, Antoine Desrochers et sa blonde, la comédienne Sabrina Bégin Tejeda, renoueront prochainement avec leurs personnages de Clément et Wendy dans la troisième et dernière saison de L’Académie, qui verra le jour à Club illico en 2020. «J’ai rencontré ma blonde il y a quelques années dans la salle d’audition de L’Académie. Nous avons été amis pendant quelques années avant d’être en couple. J’aime beaucoup jouer avec elle mais, hélas, nos personnages ne se tiennent pas vraiment ensemble.» Le comédien sera aussi de retour à l’automne dans L’Échappée, à TVA, dans la peau de Maxime Lortie, le fils de Bruno (Alexandre Goyette). «C’est tout un défi pour moi de jouer un jeune homme qui se prostitue. J’aime tenir des rôles complexes dans ce genre-là. Quand je reviens à ma vraie vie, je me dis que je suis choyé et j’arrête de chialer», lance-t-il en terminant.