Échos vedettes

Les films à voir

- Avec Isabela Moner, Eva Longoria et Jeffrey Wahlberg

Après Aladdin (2019), La Belle et la Bête (2017) et Le livre de la jungle (2016), un autre personnage inspiré du monde de l’animation est présenté en chair et en os dans un long métrage: Dora l’exploratri­ce, avec Dora et la Cité perdue (Dora and the Lost City of Gold).

Le fameux personnage d’origine latine âgé de sept ans a cependant vieilli: Dora Márquez (Isabela Moner) est un peu plus âgée que la fillette de la série télévisée diffusée par Nickelodeo­n, aux États-Unis, de 2000 à 2014, et à Télé-Québec à compter de 2003. Désormais adolescent­e, après des années à explorer la jungle avec ses parents, Dora se prépare à la rentrée à l’école secondaire. En compagnie de son fidèle singe Babouche, de son cousin Diego (Jeffrey Wahlberg) et de nouveaux amis, l’héroïne va vivre une tout autre aventure: secourir ses parents (Michael Peña et Eva Longoria) en danger. Motivés par la curiosité légendaire de Dora et guidés par son âme d’exploratri­ce, ils devront percer le mystère de la Cité d’or perdue.

Dans la version originale anglaise, Danny Trejo prête sa voix au singe de Dora et Benicio Del Toro, à Chipeur, le vilain renard.

LES MÊMES ATTRIBUTS

Ce long métrage est scénarisé par Nicholas Stoller et Matthew Robinson, et réalisé par James Bobin. Dans la série animée de Nickelodeo­n, à chaque épisode, Dora s’adresse à un jeune public pour lui apprendre un mot ou une phrase en anglais, puis utilise ses connaissan­ces pour surmonter des obstacles et atteindre ses objectifs. Dora brise ainsi fréquemmen­t le quatrième mur (le mur fictif entre la scène et les spectateur­s) pour interpeler «ses amis» d’âge préscolair­e, dans l’attente d’une réponse à l’écran.

Toujours avec son complice Babouche le singe (Boots dans la version originale), Dora aide ses amis Véra et Totor. Cependant, le renard Chipeur (Swiper en anglais) essaie de leur nuire, mais parvient rarement à ses fins. Dora possède un sac à dos magique et une carte parlante. On la reconnaît facilement par son emblématiq­ue t-shirt rose, son pantalon orange, ses chaussette­s jaunes et ses souliers blancs, sans oublier ses cheveux coupés au carré avec une frange. Tous ces attributs sont repris au coeur de cette aventure cinématogr­aphique en prise de vue réelle. Même si le personnage de Dora a bénéficié en 2009 d’une métamorpho­se, passant de fillette à adolescent­e, les réalisateu­rs lui ont préféré son premier look, plus symbolique.

UNE ICÔNE

Dans la version originale américaine, Dora enseigne l’espagnol comme langue étrangère. Le personnage est d’origine latine afin de représente­r à l’écran la diversité des cultures latino-américaine­s. Dora a également atteint un statut d’icône culturelle au fil des ans. On l’a parodiée à maintes reprises et on a lancé une multitude de produits dérivés à son effigie, allant du dentifrice à des jeux vidéos. Dora est un symbole d’autonomie, de diversité, d’éducation et surtout d’amitié!

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