Mes lectures d’été: Alexandra Diaz
ALEXANDRA DIAZ ADORE LES LIVRES DE RECETTES! D’AILLEURS, ELLE EN SORTIRA UN CONSACRÉ À LA CUISINE MEXICAINE À LA FIN DE L’ÉTÉ: FIESTA SANTÉ. EN ATTENDANT, L’ANIMATRICE SE PROMET D’EMPORTER AU CHALET L’AUTOBIOGRAPHIE DE MICHELLE OBAMA ET DE FAIRE LIRE À SON FILS UN LIVRE MARQUANT POUR ELLE, LES CERFS-VOLANTS DE KABOUL...
LA LECTURE SERA À L’HONNEUR! L’OUVRAGE QUI TRAÎNE SOUVENT SUR VOTRE TABLE DE CHEVET DURANT LES VACANCES?
La collection de livres de voyage Petite Passport. J’adore voyager, seule, entre amis ou en famille. Et avant de décoller vers une nouvelle destination, j’adore revoir les pages de ces petits livres qui recueillent les adresses des plus beaux endroits design de la ville qui est à l’honneur dans l’une des sept publications: Barcelone, Amsterdam, Londres, Berlin, New York, Lisbonne et Paris.
LE LIVRE QUI VOUS A LE PLUS ÉMUE? Les cerfs-volants de Kaboul. Un roman fabuleux, porteur de messages d’amitié, de pardon et de deuxième chance que j’ai lu il y a plus de 10 ans et que je ressors pour le faire lire à mon fils en cet été de ses 12 ans, soit l’âge des deux amis dans le livre.
LE LIVRE QUI VOUS A FAIT RIRE? Les chroniques d’une mère indigne, de Caroline Allard. Je me rappelle que j’allaitais ma fille et que je riais aux éclats au milieu de la nuit en lisant les mots de Caroline. Ce livre me guide encore aujourd’hui avec sa trame de fond: l’importance de rire de la vie familiale. J’ai aussi le souvenir exquis de ma fille qui a lu, il y a quelques années, à l’âge de six ans, Les chroniques d’une fille indigne avec la même délectation.
VOTRE BANDE DESSINÉE PRÉFÉRÉE? Assez dur à battre: les bandes dessinées du québécois Guy Delisle. Elles sont autobiographiques et racontées dans un croisement entre le carnet de voyage et ses observations sociales. Chroniques de Jérusalem me semble être sa BD la plus connue. C’est une lecture merveilleuse qui amène à comprendre un peu mieux le quotidien des gens dans cette ville. Personne ne devrait passer à côté de l’excellente oeuvre de cet auteur maintes fois primé. LE BOUQUIN QUE VOUS LAISSERIEZ SUR UN BANC DE PARC POUR QU’IL SOIT LU PAR QUELQU’UN D’AUTRE? Le plongeur, premier excellent roman de Stéphane Larue qui n’est vraiment pas passé inaperçu lors de sa parution, il y a trois ans.
LE LIVRE QUE VOUS EMPORTERIEZ AU CHALET? Celui que je trimballerai moi-même cet été est Devenir, l’autobiographie de Michelle Obama. Ça me semble un incontournable.
VOTRE LIVRE DE CUISINE ESTIVALE? J’ai suivi plusieurs cours de cuisine mexicaine cette année. C’est une gastronomie riche, spontanée, savoureuse et festive comme on aime chez nous. Je lis et relis beaucoup mes cahiers de cours. D’ailleurs, certains apprentissages se retrouvent dans mon nouveau livre de recettes, Fiesta Santé, qui sortira le 28 août aux Éditions de l’Homme.
LA LECTURE QUI VOUS A CHANGÉE? Plusieurs lectures m’ont fait évoluer. Je suis très attachée aux oeuvres d’Isabel Allende et de Michel Tremblay, qui ont nourri mes questionnements liés à ma double culture chilienne et québécoise.
SI VOUS POUVIEZ N’EMPORTER QU’UN SEUL LIVRE EN VACANCES? Le livre de l’intranquillité, du Portugais Fernando Pessoa. L’écrivain nous invite à vivre avec nos sens — ce qui constitue sans doute la manière de vivre la plus sensée qui soit, dit-il. Je me le repasse et repasse encore.
VOTRE CLASSIQUE DE TOUS LES TEMPS QUE VOUS AVEZ SOUVENT RELU EN VACANCES? Il y en a trop, mais Candide, de Voltaire, est une oeuvre marquante de la littérature, pleine d’humour et de profondeur, pour s’initier à la philo.
VOTRE GENRE LITTÉRAIRE PRÉFÉRÉ POUR DÉCROCHER PENDANT L’ÉTÉ? Les livres de cuisine, que je lis comme des romans, et pas que l’été, mais toute l’année!