Échos vedettes

5e rang: une nouvelle associatio­n

- PAR BÉATRICE GRAVEL

PLUSIEURS INTRIGUES SE BOUSCULENT À LA FERME GOULET ET FILLES. ON SE SOUVIENT QUE LE TON A MONTÉ ENTRE MARIE-LOUISE ET MARIE-LUCE AU SUJET DE SIMON ET DES DANGERS QUI RÔDENT À VALMONT. DEPUIS, MARIE-LOUISE A CHANGÉ SON FUSIL D’ÉPAULE ET PROPOSE À SON FILS D’INVESTIR DANS LA NOUVELLE COMPAGNIE DE MARIE-LUCE ET PASCAL FAUBERT EN PUISANT DANS SON RÉGIME D’ÉPARGNE-ÉTUDES. LA COMÉDIENNE MARTINE FRANCKE ACCEPTE DE NOUS EN RÉVÉLER DAVANTAGE.

Martine, Marie-Luce (Maude Guérin) acceptera-t-elle de voir sa soeur Marie-Louise, votre personnage, mettre le nez dans ses affaires? Elle n’aura pas le choix, même si Marie-Louise est un peu insupporta­ble! Mon personnage a besoin d’aider son fils, Simon (Simon Pigeon); elle réalise qu’il ne veut pas retourner aux études. Elle se dit donc: «Si j’investis dans quelque chose qui le rend heureux, je vais continuer d’avoir un bon contact avec lui.» Le plus important, pour elle, c’est le bonheur de son fils. Par ricochet, sa soeur MarieLuce souhaite aussi que Simon soit heureux, et en même temps ça l’aide. Elle a envie de cet investisse­ment. C’est une femme d’affaires, plus manuelle et expériment­ée que Marie-Louise, mais celle-ci est tout de même généreuse; elle va aider sa soeur, peut-être pas toujours de la bonne façon, mais elle est pleine de bonne volonté. Par ailleurs, elle s’ennuie; son fils n’est plus à la maison, elle n’a pas d’emploi... donc, ça va beaucoup la stimuler de pouvoir investir dans la compagnie.

Comment qualifieri­ez-vous la relation entre la mère et le fils?

Marie-Louise est très maternelle; ce n’est absolument pas ce qu’elle avait prévu pour lui. Elle

déteste la campagne et la ferme. Elle y a été très malheureus­e quand elle était enfant. Ce n’est pas du tout son style de vie, mais puisqu’elle voit que son garçon est heureux, elle est prête à ouvrir son coeur et à l’aider. Ils ont d’ailleurs un lien fort. Plus tard dans la saison, un événement grave survient, et elle est très admirative de son fils. Dans toute cette saga, Marie-Louise, son mari, Robert (Jules Philip), et son fils restent unis. Le couple est en amour pour vrai; une famille nucléaire, ça existe encore! (rires)

Robert ne semble pas d’accord avec l’idée d’investir dans la compagnie. Pourquoi?

Il craint de perdre sa femme et il ne sait pas si c’est une bonne idée. Son fils étant parti de la maison, il aurait plutôt envie de faire de petites escapades avec sa femme; en profiter, quoi! Ce qu’il souhaite, c’est le bonheur de Marie-Louise. Il finira par être de bonne foi, puisque c’est ce qui rend tout le monde heureux.

Comment évoluera la relation entre les deux soeurs?

Ça reste toujours tendu; autant elles s’agacent, autant elles s’entraident. Marie-Louise donne un coup de main à Marie-Luce en investissa­nt, puis pour d’autres situations dont je ne peux dévoiler la teneur par crainte de révéler un punch. Dans plusieurs familles, la fratrie se tape sur les nerfs, mais l’amour règne et gagne. Malgré leurs différence­s et leurs irritants, elles s’aiment vraiment.

Marie-Louise n’a jamais été faite pour la vie à la campagne, mais, avec cet investisse­ment, passera-t-elle plus de temps à la ferme?

Oui, elle va s’engager dans les affaires, elle va s’imposer un brin. Elle finira même par apprécier davantage la vie à la ferme, même si elle demeure très urbaine. Elle n’aime pas l’odeur, mais elle est tellement enjouée par ce projet-là que tout finit par moins l’agacer! Marie-Louise n’aime pas se mettre les mains dans la terre; elle préfère déléguer. Elle est très insécure, contrôlant­e. Pourquoi? On le saura bien un jour. Ses prochaines intrigues tournent principale­ment autour de son fils, de Marie-Luce et de Pascal Faubert (Antoine Durand).

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