Le malade imaginaire: un défi de taille pour Luc Guérin
En 1673, sans le savoir, Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, écrit son ultime pièce: Le malade imaginaire. Il succombera peu de temps après en avoir donné la quatrième représentation. La comédie-ballet en trois actes et en prose ouvre le bal à la saison hivernale du Théâtre du Rideau Vert.
Le metteur en scène Michel Monty, qui a déjà monté Le Misanthrope à ce même théâtre en 2015, s’attaque à une autre grande oeuvre du maître incontesté de la comédie française. Après avoir joué Silvestre dans Les fourberies de Scapin en 1992 et Harpagon dans L’avare en 2010, Luc Guérin y va d’un troisième Molière, relevant au passage un défi de taille en incarnant nul autre qu’Argan. Hypocondriaque, ce richissime homme n’hésite pas à prendre tous les remèdes qu’on lui prescrit, sans même se soucier de savoir si c’est au nom de la science ou à celui de son portefeuille. Il devient assez rapidement la cible de profiteurs. Sa seconde épouse, Béline, espère déjà hériter d’un gros magot. Quant à sa fille, Angélique, elle est amoureuse de Cléante, mais Argan lui impose un médecin pour mari.
Toutefois, la servante Toinette a plus d’un tour dans son sac: elle se déguise en médecin dans l’optique de déjouer son maître pour qu’Angélique épouse enfin son bien-aimé. Parviendra-t-elle à ses fins?
Luc Guérin est appuyé sur scène par huit autres acteurs, dont Violette Chauveau, Patrice Coquereau, Didier Lucien et Benoit Mauffette.
D’une durée de 1 heure 35, sans entracte, la pièce Le malade imaginaire est à l’affiche du Rideau Vert du 28 janvier au 29 février.