Ludovick Bourgeois: un disque né d’un road trip
Il lance un deuxième disque
APRÈS L’AVENTURE DE LA VOIX, QUI L’AVAIT PROPULSÉ SOUS LES
FEUX DE LA RAMPE EN 2017, SUIVIE D’UN PREMIER DISQUE, DE L’APPRENTISSAGE DU MÉTIER, DE NOMBREUX SPECTACLES ET DU TERRIBLE DEUIL DE SON PAPA, LUDOVICK BOURGEOIS S’EST PAYÉ UN
ROAD TRIP AMÉRICAIN AVEC SON POTE FRED ST-GELAIS. CE VOYAGE A PERMIS DE FAIRE NAÎTRE UN SECOND ALBUM…
Ce deuxième disque s’intitule simplement 2.
«Je veux que ce soit le plus simple et le plus logique possible», explique le principal intéressé.
Steve Marin, Jeffrey Piton, Nelson Minville et Ingrid St-Pierre ont collaboré à sa création. Cette dernière a signé la pièce qui a le plus ému Ludovick, Le saut de l’ange, qui aborde la façon dont il se sent après le départ de son père, Patrick Bourgeois. «C’est la chanson la plus personnelle de l’album. Et c’est voulu et assumé qu’elle n’ait pas été écrite par moi parce que, quand c’est trop personnel, je n’ai pas le réflexe d’aller visiter ces émotions-là... Je suis un gars assez timide et réservé, ç’a donc été plus facile pour Ingrid d’écrire mon histoire.»
Quant à Marc Dupré, il a coécrit le titre Je le ferai et tous deux l’interprètent en duo. «C’est probablement la chanson qui me ressemble le plus. Je suis un battant, et même s’il y a des embûches dans la vie, je veux continuer à avancer.»
UNE AMITIÉ ET UN ROAD TRIP
Ce nouvel effort scelle l’amitié entre Ludovick et Fred St-Gelais. «On a eu une connexion et une complicité indéniables, tant professionnellement que personnellement... Dans nos passions de la vie, on a beaucoup de points en commun. Je l’appelle souvent pour des conseils professionnels ou personnels. Fred, c’est un peu comme mon grand frère.»
En mars dernier, Ludovick est allé rejoindre Fred en Californie. «On est partis de là en auto et on loué a fait a des roulé environ Airbnb jusqu’en un 5000 peu Utah. partout. km On en s’est On un mois.» Pour s’inspirer un peu, ils sont passés tantôt par le Grand Canyon, tantôt par le parc national de Joshua Tree... «On se louait des logis dans le désert... On est allés à Las Vegas deux fois, sur le bord de la mer, à Pismo Beach, au nord de Hollywood... On a fait bien des places! Et on avait un laptop avec nous, des boîtes de son et une guitare pour écrire des chansons.»
UN TIROIR SE FERME, UN AUTRE S’OUVRE
Ludovick se décrit comme un gars de 27 ans qui a une vie «quand même normale», même si elle a quelque chose d’extraordinaire. «J’ai vécu beaucoup d’expériences en peu de temps. On dirait que je viens de vivre 10 ans à la vitesse grand V: La Voix, mon père qui est parti, la carrière, les spectacles... Aujourd’hui, je ne dirais pas que la poussière retombe... J’ai plutôt la philosophie de me dire que j’ouvre un tiroir, que je le referme, que j’en ouvre un autre... Je suis plus du genre à regarder vers l’avant qu’à vivre en me remémorant constamment le passé.»
Il a déjà dit avoir le syndrome de l’imposteur. «Je trouve que tout le monde excelle, alors je veux défendre ma place. Je veux démontrer que je ne suis pas là à cause d’un show de télé ou à cause de mon père, mais bien grâce à mes chansons. Avec le deuxième album, je veux prouver que le premier n’était pas un coup de chance!» Et le jeune homme, qui n’a pas de plan B, prouvera qu’il a sa place sur scène, lui qui, dès le mois d’avril, entamera une tournée de spectacles.
LA PATERNITÉ? PAS TOUT DE SUITE!
Au printemps dernier, Ludovick et sa blonde, Olivia Rochon, sont devenus parrain et marraine du petit Octave, le fils de la soeur du chanteur, Pénélope. «Je ne pensais pas qu’un enfant pouvait être aussi rassembleur. C’est drôle parce que ma soeur, ma mère et son chum viennent souvent chez nous et, avec ma blonde, on leur dit toujours à la blague: “Vous pouvez venir seulement si le bébé est avec vous!” C’est le premier bébé qu’on a dans la famille. Il ne manque pas de bras pour le prendre! Il est gâté en amour! C’est beau de le voir grandir et de voir ma soeur heureuse!»
Quant à Ludovick et son amoureuse, ils ne désirent pas fonder une famille tout de suite. «Je suis pas mal trop concentré sur la musique en ce moment. À 27 ans, j’ai encore bien du temps devant moi. C’est sûr que j’aimerais ça un jour, mais c’est encore bien loin dans ma tête!»