Échos vedettes

«C’EST UNE BELLE RICHESSE D’ÊTRE COACH» − Garou

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Garou, pourquoi avez-vous eu envie de revenir cette saison?

Je ne pensais pas être de retour à La Voix, que ce soit ici ou en France. Mais je dis souvent que je m’ennuie du Québec, que j’ai envie d’y rester plus longtemps, c’était donc l’alibi parfait pour refaire La Voix. En plus, il y avait Marc Dupré, un gars que j’adore et avec lequel je n’ai jamais travaillé. J’ai aussi repensé à l’exercice: c’est génial de travailler avec d’autres gens, de leur apporter quelque chose, mais d’apprendre aussi en même temps. Pour moi, c’est une belle richesse d’être coach.

Qu’avez-vous retenu de votre première participat­ion?

Je retiens de grandes émotions; je ne pensais pas vivre ça. Il s’est passé plein de bonnes choses, on n’a qu’à penser à Yama Laurent, mais aussi aux autres. On a vécu quelque chose de très fort. C’était fascinant.

Cette saison, vous êtes entouré de trois nouveaux coachs. Quelle est l’ambiance sur le plateau?

C’est très cool, car il y a une réelle fascinatio­n des uns envers les autres. D’abord, on ne se ressemble pas; on est chacun dans un univers différent. Je connais Marc Dupré depuis longtemps, mais on ne s’est pas vus tant que ça. On a plein de choses en commun, mais il y a trop de conversati­ons qu’on n’a pas encore eues. Pierre Lapointe et Béatrice, je ne les connaissai­s pas vraiment; on apprend à se découvrir. En même temps, on n’a pas l’impression de se piler sur les pieds puisqu’on a chacun notre propre univers.

Comment vous préparez-vous avant les auditions à l’aveugle?

Je fais la chose que je fais habituelle­ment, que ce soit pour une émission de télé, un spectacle ou n’importe quoi d’autre: je prône la spontanéit­é. Je ne m’attends à rien, je ne me prépare à rien. J’aime quand les choses arrivent naturellem­ent. Cinq minutes avant de monter sur le plateau, je n’ai vraiment pas l’impression que je vais être coach à La Voix. Je veux être spontané et surpris. De toutes les éditions auxquelles j’ai participé, que ce soit en France ou au Québec, je dois être le coach le moins préparé. Ça me fait faire et dire bien des niaiseries et des choses maladroite­s, mais ça vient du coeur.

Comment abordez-vous la phase de coaching des candidats?

La première année des auditions à l’aveugle, j’ai trouvé ça hallucinan­t, surtout pour un gars qui aime être instinctif et spontané. Maintenant, la période de coaching est ma préférée. J’aime m’asseoir avec les candidats, analyser l’approche des chansons, parler de musique, les observer et les faire travailler dans une direction. La relation qu’on a avec les talents est précieuse et rare.

Comment réagissez-vous quand un candidat chante une de vos chansons?

Ce n’est pas l’affaire la plus agréable pour moi. C’est un peu le même feeling que quand j’arrive dans un restaurant et qu’ils mettent mon disque, je déteste ça. J’essaie toujours d’être le plus objectif possible. Je me souviens toujours du conseil que la production nous avait donné lors de la première saison en France. On nous avait dit de faire attention à ne pas prendre juste du monde qui nous ressemble. Moi, j’ai envie d’avoir un chanteur classique, un rappeur et un chanteur de jazz dans mon équipe. C’est plus compliqué pour les jumeler ensuite lors des duels, mais c’est aussi plus intéressan­t.

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