Émily Bégin: cinq ans d’amour avec Guillaume Lemay-Thivierge
− Émily Bégin
TRAVAILLER ENSEMBLE SUR LE DOCURÉALITÉ SI ON S’AIMAIT, DONT LA DIFFUSION DÉBUTE LE 6 AVRIL À TVA, A BEAUCOUP RENFORCÉ LES LIENS ENTRE ÉMILY BÉGIN ET GUILLAUME LEMAY-THIVIERGE. LE COUPLE FUSIONNEL SE COMPREND BEAUCOUP MIEUX ET A MÊME DÉCIDÉ DE SE MARIER L’ÉTÉ PROCHAIN. SANS TABOUS, ÉMILY SE CONFIE SUR SA VIE AVEC GUILLAUME, LEURS PROJETS COMMUNS, LES PRÉPARATIFS DE LEUR MARIAGE ET LEUR AVENIR.
L’émission Si on s’aimait est un docuréalité d’un nouveau genre, dont le concept est une création québécoise. L’idée est de suivre, durant 12 semaines, trois couples qui sont au début de leur relation, et qui sont aiguillés et conseillés par l’experte en accompagnement relationnel Louise Sigouin. «Guillaume et moi, on n’a aucun contact avec eux, explique Émily Bégin. On est présents à titre de spectateurs. Toutes nos interventions sont avec Louise, et c’est avec elle qu’on a beaucoup appris, notamment parce qu’on décortique les comportements des couples de l’émission. On a appris plein de choses sur eux, mais aussi sur nous-mêmes. En fait, on se reconnaît dans plein de choses.» Louise Sigouin a notamment développé une approche basée sur les cinq dualités fondamentales d’une relation amoureuse. «C’est vraiment intéressant, et je pense que c’est là-dessus qu’on a beaucoup appris. On est un couple beaucoup plus solide.»
Émily raconte que Guillaume et elle ont complètement intégré cette façon de voir les relations dans un couple et qu’ils y font régulièrement référence. «Si on devient un peu le professeur de l’autre en observant ses réactions et en ayant une grande écoute, je crois que ça peut marcher. L’être humain est fait pour vivre en couple, personne ne veut vieillir seul. Les gens veulent vivre dans l’amour, souper à deux, aller au cinéma accompagnés... Je crois au couple durable. Avec Guillaume, on est dans cet état d’esprit, dans une écoute et un respect que je n’avais jamais vécus auparavant. Il y a toujours eu du respect dans mes relations, mais jamais autant d’écoute et de communication. Je pense que c’est la base. La communication, c’est ce qui permet de ne rien accumuler de négatif. On se parle des choses qui arrivent au fur et à mesure. Ça nous permet de continuer d’être bien.»
TOUJOURS ENSEMBLE
Émily et Guillaume sont non seulement des amoureux, mais aussi des gens qui travaillent et font du sport ensemble. «Je pense qu’on se complète vraiment bien. On aime être ensemble. Guillaume est mon amoureux, mon ami, mon amant, mon partenaire de vie et mon partenaire de sport. On a beaucoup d’atomes crochus. Je ne dis pas qu’il faut avoir tout ça en commun pour que ça marche, mais c’est ce qui fait qu’on n’est pas juste des amoureux.»
Le couple partage beaucoup plus que le quotidien et a su se créer des passions communes. «Même quand je vais faire ma pédicure, Guillaume vient avec moi. Il est comme ma chum de fille. On rentre dans notre cinquième année en couple. On s’est aussi dit que si, à un moment donné, on était tannés de travailler ensemble, ce serait correct. Il n’y a pas d’obligation. Pour le moment, on aime faire des projets à deux parce qu’on se complète bien.»
Si leur relation amoureuse et professionnelle fonctionne si bien, c’est aussi parce que chacun a des forces qui ne sont pas celles de l’autre. «J’aime être dirigée par mon chum; il aime être challengé par moi. Je lui apporte aussi des projets qu’il va pouvoir mener à terme. Je suis davantage dans la direction artistique, dans les idées. Lui, il est producteur. On est vraiment des bons partenaires.» Le milieu artistique est d’ailleurs un terreau fertile pour les couples; on pense par exemple à Véronique Cloutier et Louis Morissette ou à Jean-François Breau et Marie-Eve Janvier, qui réalisent plein de projets ensemble.
UNE HARMONIE EXEMPLAIRE
Émily et Guillaume sont encore un jeune couple, puisqu’ils vont bientôt célébrer leurs cinq ans de vie amoureuse, et l’harmonie semble être totale. «Je ne dis pas qu’il ne me tombe pas parfois sur les nerfs et réciproquement, mais on n’a jamais eu de grosse chicane. Guillaume est un peu plus soupe au lait, il va pogner les nerfs. Moi, je suis moins souple sur la patience. En fait, je n’ai aucune patience, et c’est toujours sur des petites niaiseries, des affaires du quotidien. Mais on n’accumule rien. Dès qu’il y a quelque chose qui ne marche pas ou qui ne fait pas notre affaire, on se le dit, on en parle. Je ne suis pas une fille bloquée sur mes idées, je suis très à l’écoute de l’autre. Guillaume est mon partenaire, et ma mission est qu’il soit heureux avec moi. Je ne veux pas qu’il soit malheureux. Je fais donc tout mon possible, et Guillaume aussi. On veut être dans une certaine simplicité, dans une relation la plus saine possible.»
Se rencontrer à un âge plus avancé aide certainement le couple à trouver une harmonie plus grande. La maturité entre inévitablement en jeu. «Guillaume a eu des longues relations avant moi. Moi, j’ai eu plusieurs relations qui ont duré un, deux ou trois ans. Vivre toutes ces expériences m’a faite telle que je suis aujourd’hui. Je pense que, quand on rencontre quelqu’un à un âge plus avancé, c’est différent, ça prend une autre signification. Guillaume est, par exemple, la personne avec qui je souhaitais me marier.»
UN MARIAGE EN PRÉPARATION
Après la grande demande de Guillaume, le couple a prévu de s’épouser en août. Ce sera un premier mariage pour chacun d’eux. «On a beaucoup de plaisir à l’organiser. Pour nous, c’est vraiment une fête d’amour. C’est l’occasion de célébrer notre amour et de faire un gros party avec les gens qu’on aime.»
Le mariage se déroulera dans les Laurentides, région d’où sont originaires Guillaume et Émily. «Ça va se passer à Saint-Sauveur. On vient de s’acheter une maison de campagne dans le village. Dès qu’on sort de la ville, on se sent bien. On est près de la montagne de ski. Personnellement, dès que je prends la 15 Nord, j’ai immédiatement un relâchement dans les épaules, comme si je rentrais chez nous.»
Émily se réjouit du fait que leur fils, Théodore, qui vient de fêter ses trois ans, sera suffisamment grand pour comprendre ce qui se passe. «Vu qu’on n’est pas loin de l’église de SaintSauveur, quand on sort se promener, on lui explique que papa et maman vont se marier dans cette église. À Manoé et Miro aussi on montre où ça va se passer. Tout le monde est dans les préparatifs de vêtements.» Émily a déjà prévu porter une robe blanche confectionnée par un créateur québécois. «C’est important pour moi de faire travailler du monde d’ici, et c’est pareil pour toute l’organisation. Le plus gros est déjà fait sur le plan de l’organisation, et je peux compter sur des amis proches pour m’aider et me conseiller.»
UNE COMÉDIENNE DEMANDÉE
Émily Bégin poursuit actuellement la tournée de la pièce Fais-toi une belle vie, dans laquelle elle joue aux côtés de Guillaume, Charlie, Sandrine Bisson et François Chénier. «Le film est présentement en écriture. Guillaume a écrit une première version du scénario, puisque c’est l’adaptation de la pièce de théâtre, mais on ne pouvait pas faire un copier-coller. Il fallait changer pas mal de choses. Il a ensuite demandé un avis extérieur, et c’est actuellement en réécriture. Notre désir serait de tourner à l’automne. Mon chum a lancé qu’on allait le tourner rapidement, il voulait même le financer, mais les producteurs lui ont dit d’attendre et qu’il pourrait aller chercher du financement. Ça va être un film qui aura un budget assez modeste.»
Toujours avec son amoureux, la comédienne a récemment repris le rôle de Glenda dans la pièce Ladies Night. «Sylvie Boucher n’était pas disponible pour 10 représentations, et on m’a proposé de la remplacer. C’est un très beau trip d’arriver dans un spectacle que la plupart des comédiens ont joué 400 fois. Je l’ai appris sans répétition, juste avec le texte et une vidéo de la pièce. C’était un super défi, et ça a amené un petit vent de fraîcheur à la belle gang de gars.»