Échos vedettes

La Voix: les confidence­s d’Elyzabeth Diaga et de PETiTOM

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NOMMÉE DANS LA CATÉGORIE RÉVÉLATION DU GALA DE L’ADISQ EN 1996, ELYZABETH DIAGA A ENSUITE BIFURQUÉ VERS LA COMÉDIE MUSICALE, OÙ ELLE ÉVOLUE DEPUIS DE NOMBREUSES ANNÉES. FORTE DE LA SOMME DE SES EXPÉRIENCE­S DANS CE MILIEU, ELLE FAIT AUJOURD’HUI UN RETOUR SUR LE DEVANT DE LA SCÈNE.

Elyzabeth, quel a été le déclic pour participer à La Voix cette année?

C’est mon instinct qui m’a dit d’y aller cette saison. Ça fait 33 ans que je fais ce métier; je reste toujours jeune tant qu’il y a de la musique. Au milieu des années 1990, j’ai sorti un album, et deux extraits ont connu un certain succès à MusiquePlu­s. Mais je me suis rendu compte que je suis très peu connue du grand public. J’ai toujours été un peu dans la marge, comme dans «la voie de service».

Pour quelles raisons?

À cause de mes goûts personnels ou en raison d’un mauvais timing, je n’ai jamais embarqué sur l’autoroute du show-business. En 2017, je suis allée faire des spectacles à Las Vegas. Quand j’étais là-bas, personne ne me connaissai­t, et j’avais l’impression que c’était comme une audition à l’aveugle, mais j’ai tellement eu une belle réaction! Le fait aussi d’avoir vu Christian Marc Gendron et Geneviève Jodoin à

La Voix m’a fait réagir. Je me suis dit que je devrais peut-être y aller moi aussi. J’ai envie d’être connue chez nous; il serait le temps que ça arrive.

À quoi avez-vous pensé lorsque trois coachs se sont retournés?

Le moment était tellement fort, j’avais juste ma chanson en tête! Je fais ce métier pour connecter avec le public, pour partager des émotions avec les gens. J’ai senti la foule dans le studio; c’était fou. Au départ, je n’avais même pas remarqué qu’il y avait des chaises. C’est quand elles se sont retournées que je me suis

rappelé que j’étais à La

Voix. Faire une audition à l’aveugle reste un moment assez surréel.

Pourquoi avez-vous rejoint l’équipe de Marc Dupré? Je l’ai choisi comme coach d’abord parce que je l’adore comme artiste. Je trouve que c’est une personne généreuse, remplie de talent et qui a tellement d’expérience! J’avais l’impression d’avoir un lien d’appartenan­ce avec lui. Je me concentre surtout sur le rock, mais je fais aussi toutes sortes de musique. Ce n’est peut-être pas tant dans le style musical que dans son énergie qu’on se rejoint. Je sentais que c’était avec lui que je pourrais connecter le plus.

Avec autant d’expérience, que venez-vous chercher à La Voix?

Comme je le disais, j’ai toujours été un peu dans la marge et je sens que Marc peut me donner des trucs sur le show-business. La Voix est une manière de sortir de ma zone de confort. C’est aussi une belle expérience humaine. Il y a beaucoup de jeunes qui ont des étoiles dans les yeux, et je me rends compte que j’en ai encore moi aussi. Et puis, cette émission est une chance de dire aux gens que je suis là et que j’existe.

Quel est le style musical d’Elyzabeth Diaga en 2020?

C’est une bonne question à laquelle je n’ai pas encore réfléchi... J’adore beaucoup de styles, même si le rock me colle vraiment à la peau. J’aimerais peut-être explorer d’autres avenues. En fait, tout va dépendre des personnes avec lesquelles je travailler­ai. J’aime beaucoup Daniel Bélanger; j’aimerais bien travailler avec lui. Ma force est dans l’interpréta­tion; je peux m’adapter à chaque style. Marc est auteur et compositeu­r; s’il veut m’écrire des chansons, je suis ouverte!

Tommy, quel est l’univers musical de PETiTOM?

Ce projet me ramène à la base, à ce que j’aime de la musique. Mon but est de faire une musique avec laquelle les gens peuvent s’ouvrir, se laisser aller, danser et se perdre dans leurs émotions. PETiTOM est là pour donner le sourire aux gens, leur transmettr­e du bonheur. C’est de la pop urbaine dance avec un petit côté électro.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de participer à La Voix?

Je fais de la musique depuis longtemps. J’ai sorti un album il y a cinq ans, mais à l’époque, je ne me sentais pas prêt musicaleme­nt. J’étais trop gêné pour le partager. Depuis, j’ai travaillé avec différente­s personnes, mais j’ai toujours gardé la musique comme un projet personnel, juste pour moi. Cette année, je me sentais prêt à me dévoiler et à me livrer. Je travaillai­s déjà sur un EP qui devait sortir en février, mais la sortie a été repoussée à cause de ma participat­ion à La Voix.

Dansez-vous toujours?

Oui, je continue de danser. Pour moi, le chant vient avec la danse et réciproque­ment. C’est la raison pour laquelle je me suis déjà perdu dans mes projets, tellement la danse est importante pour moi! Ma profondeur est dans le corps, tout reste ancré dans le mouvement. Actuelleme­nt, je mets toutes mes énergies dans la musique, mais je vais danser avec MARVL quand un des gars n’est pas disponible. La danse est encore ce qui me permet de gagner ma vie.

Quelles sont vos attentes envers l’émission?

Je suis là pour gagner. Quand je m’embarque dans quelque chose, j’y vais petit à petit, mais ma vision est programmée sur le long terme. Je veux gagner La Voix pour ensuite faire des spectacles et faire bouger les gens. Je veux faire de la musique pour aussi promouvoir la danse. Je me bats constammen­t pour que la communauté de danseurs puisse vivre.

Pourquoi avez-vous choisi Coeur de pirate comme coach?

J’ai été pris par mes émotions. Ce que j’ai aimé de Béatrice, c’est d’abord son regard. Elle a des yeux qui parlent tellement! Elle n’a pas voulu se vendre face à moi. La façon dont elle a expliqué ce qu’elle avait compris de moi et ce qu’elle avait ressenti… je suis tombé sous le charme de ses mots. Elle a une grande sensibilit­é qui peut très bien se mélanger à mon énergie.

Ne manquez pas La Voix le dimanche à 19 h, à TVA.

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Crazy on You. Garou, Pierre Lapointe et Marc Dupré se sont retournés sur son interpréta­tion de
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