Marthe Laverdière: sa popularité ne l’a pas changée
RECONNUE POUR SON SENS DE L’HUMOUR ET SON FRANCPARLER, MARTHE LAVERDIÈRE, L’HORTICULTRICE LA PLUS POPULAIRE DU QUÉBEC, NOUS PARLE DE SES NOMBREUX PROJETS ET NOUS DONNE SES TRUCS POUR JARDINER À LA MAISON.
Marthe Laverdière s’est fait connaître en 2016 grâce à ses capsules humoristiques de jardinage publiées sur la page Facebook de son entreprise, Les serres Li-Ma, située dans la municipalité d’Armagh, dans la région de la ChaudièreAppalaches. Jonglant entre le jardinage, l’humour, l’organisation d’événements et l’écriture de romans, la femme de 57 ans a de l’énergie à revendre. Une énergie qu’elle met également à profit pour nous aider à parfaire nos talents d’horticulteurs amateurs. «Depuis mars, afin de répondre aux besoins actuels des gens, j’ai recommencé à publier des capsules de jardinage sur Facebook et YouTube. J’y explique avec humour comment faire pousser des légumes, des petits fruits et des fines herbes à la maison. Je veux que les gens aient le plus beau résultat possible sans avoir à payer trop cher.»
SE FAIRE DU BIEN
Après avoir entamé sa carrière d’humoriste en 2016, l’horticultrice aspire à remonter sur scène le plus vite possible afin de nous présenter son deuxième spectacle solo, intitulé L’effet des serres. «En ce qui me concerne, ça ne me stresse pas de faire de la scène. J’aime faire rire les gens, ça me fait du bien. J’ai l’impression de les rendre heureux. Ma popularité n’a rien changé; j’ai toujours été proche du monde. Dans ce nouveau spectacle, je vais parler de mes différents métiers. Les gens l’ignorent peut-être, mais en plus d’être horticultrice, je suis massothérapeute. J’organise aussi des mariages et des partys de bureau, en plus de faire des repas, du terrassement et des décorations. Tous ces services sont offerts sous le nom de mon entreprise, Les serres Li-Ma. Je fais pas mal tout. Il ne me resterait plus qu’à me lancer dans la danse poteau!» lance-t-elle à la rigolade.
UNE FAMILLE TRICOTÉE SERRÉE
Par ailleurs, Marthe Laverdière se dit choyée de pouvoir compter sur le soutien indéfectible de son époux, Sylvain Talbot, dans tout ce qu’elle entreprend. «J’ai connu mon mari alors que j’avais 15 ans et lui, 17. Ensemble, nous avons trois garçons. De plus, nous serons, en septembre, grands-parents pour la huitième fois.»
cultive et ça s’entretient pour pouvoir durer et s’épanouir. «Je ne sais pas qui a dit que les relations étaient faciles. C’est comme un concept qu’on entretient, mais qui ne repose sur rien. Au début d’une relation, c’est léger et facile. On est rempli d’une admiration réciproque, mais cette passion passe. Il faut ensuite un réel engagement dans la relation, comme dans n’importe quoi, que ce soit un sport, un travail ou une discipline quelconque. Ça demande un engagement et un investissement. Ne serait-ce que de ne pas toujours remettre la relation en question en se disant que si ça ne marche pas, on va s’en aller. Il y a des efforts à faire, si possible de manière agréable. Et ça concerne toutes les générations!»
Toutefois, la réussite d’un couple passe nécessairement par le dialogue et l’échange. L’auteure encourage d’ailleurs les conjoints à lire son livre séparément et à en discuter ensuite pour échanger sur la place qu’on se donne au sein du couple.
Louise Sigouin détaille son concept des cinq dualités dans son livre Si on s’aimait, aux Éditions de l’Homme.