Émily Bégin: son couple sort grandi de Si on s’aimait
ALORS QUE LE DERNIER ÉPISODE DU DOCURÉALITÉ SI ON S’AIMAIT
SERA DIFFUSÉ LE 24 JUIN À 19 H 30 SUR LES ONDES DE TVA, ÉMILY BÉGIN DIT ÊTRE RESSORTIE GRANDIE DE CETTE EXPÉRIENCE VÉCUE EN COMPAGNIE DE SON FUTUR ÉPOUX, GUILLAUME LEMAY-THIVIERGE. L’ARTISTE TRACE AVEC NOUS LE BILAN DE CETTE BELLE AVENTURE ET SE CONFIE SUR SON MARIAGE ET SES PROJETS REPORTÉS.
Tout comme nous, Émily Bégin a pris plaisir à découvrir, au fil des épisodes, les attachants participants de Si on s’aimait. «Guillaume et moi, nous avons vu l’émission de la même manière que les téléspectateurs. Notre travail consistait à commenter spontanément ce qu’on voyait sans avoir aucun contact avec les participants. À travers ce processus, dirigé par la thérapeute et sexologue Louise Sigouin, nous en avons beaucoup appris sur nous. On s’est dit à la blague que c’était notre première thérapie de couple. Ça fait maintenant cinq ans qu’on est ensemble, mais cette expérience nous a vraiment permis de mieux nous connaître.»
UN APPRENTISSAGE BÉNÉFIQUE
Depuis ce temps, les deux artistes appliquent au quotidien ce qu’ils ont appris. «Durant les 10 jours de tournage
que nous avons passés en compagnie de Louise Sigouin, nous lui avons posé plusieurs questions. Nous avons ainsi découvert que je suis une “codépendante”, alors que Guillaume est un “dépendant”. J’ai besoin de combler le besoin de l’autre avant de songer au mien, alors que mon chum doit combler son besoin avant de pouvoir le faire pour les autres. Le fait de le savoir fait en sorte qu’on est chacun devenu le coach l’autre. Nous cherchons ainsi à atténuer nos patterns naturels afin de faire en sorte que notre vie de couple soit plus harmonieuse. Par exemple, Guillaume peut commencer mille projets sans en finir un seul. Je l’encourage donc à finir ce qu’il commence. De mon côté, j’aime m’assurer que tout est propre dans la maison et j’ai tendance à faire de l’accumulation et à m’en mettre trop sur les épaules. Depuis que mon chum en est conscient, il m’invite à prendre du temps pour moi afin de me détendre. Depuis le début de la pandémie, nous n’avons pas eu d’autre choix que de communiquer plus que jamais, car nous sommes ensemble 24 heures sur 24. Une chose est certaine, le fait d’avoir tourné Si on s’aimait nous a beaucoup aidés à faire face à la situation actuelle.»
UNE DEUXIÈME SAISON À L’HORIZON
Par ailleurs, Émily et Guillaume laissent la porte grande ouverte à la possibilité de tourner une deuxième saison dans la prochaine année. «Les producteurs et TVA, qui est le diffuseur de l’émission, sont très heureux du résultat. Bien que la diffusion de Si on s’aimait ait été reportée deux fois depuis les tournages, nous ne pouvions pas tomber sur une meilleure case horaire. Le public a été au rendez-vous et, dès que ce sera possible, nous tournerons une nouvelle saison. Si tout va bien, nous espérons commencer à l’automne.»
De plus, Émily tient à souligner la grande implication des participants de cette première saison, qui ont fait preuve de beaucoup de courage et de générosité dans leur aventure. «Contrairement aux autres émissions de téléréalité, il n’y a pas de voyage, d’argent ou de maison à gagner à la fin. Si on s’aimait leur a plutôt donné l’occasion de suivre une thérapie avec Louise, dont l’objectif était de les faire évoluer sur le plan personnel pour le reste de leur vie. Par exemple, Jennifer a travaillé très fort à briser sa solitude et à se remettre de la mort de deux de ses ex. De plus, elle a appris à développer une belle relation avec Rémi. C’est beau de voir aujourd’hui à quel point elle a évolué. De leur côté, Jonathan et Marie-Ève ont dû faire des choix décisifs dans les derniers épisodes. Un petit scoop: je vous annonce que Si on s’aimait a donné naissance à un couple qui tient encore, un an plus tard. Je vous laisse découvrir lequel!»
UN MARIAGE REPORTÉ
Alors qu’Émily et Guillaume prévoyaient se marier en août, entourés de tous leurs proches et amis, dans une église des Laurentides, le couple a finalement dû choisir de reporter la cérémonie à l’an prochain. «Lorsque le virus est arrivé et que nous avons constaté que les églises et les hôtels de notre région étaient fermés jusqu’à nouvel ordre, le choix d’annuler notre mariage s’est fait rapidement. C’était décevant de prendre cette décision, parce que pour nous, c’était un événement heureux qui s’en venait. Nous voulions faire une grande fête de l’amour. On a tout reporté en 2021, mais ça ne change rien à l’amour qui nous unit, Guillaume et moi.»
Les amoureux ne perdent d’ailleurs pas espoir d’unir un jour leurs destinées. «Heureusement, nous n’aurons pas à tout recommencer à zéro. Nous avons simplement téléphoné à nos fournisseurs pour les aviser du report de l’événement. Pour l’instant, nous avons deux dates potentielles pour 2021, une en hiver et une autre en été. On ne sait pas comment la situation va évoluer, mais, quoi qu’il en soit, je n’ai pas envie de mettre mes proches en danger pour un mariage au cours duquel ils pourraient attraper la covid-19.»
Le couple reporte en même temps sa lune de miel, qui devait se faire au début de l’automne. «Nous avions prévu partir en Grèce après la rentrée médiatique de septembre, mais nous n’avions pas encore acheté notre billet d’avion. En plus du mariage, nous avons aussi dû renoncer à partir en croisière en mars dernier.»
OBLIGÉS DE RALENTIR LA CADENCE
Comme bien des gens, Émily et Guillaume s’habituent à un nouveau rythme de vie plus lent. «Nous avons fait le choix de quitter Montréal pour venir vivre cette période dans notre résidence des Laurentides, où nous avons un grand terrain. Ces derniers mois, nous en avons profité pour ouvrir la piscine, vernir notre bois, peinturer notre galerie et faire tout ce qu’on n’a jamais le temps de faire d’habitude. Notre fils Théodore, qui a trois ans, reste avec nous à temps plein. De leur côté, Miro et Manoé, qui ont huit et neuf ans et que nous avons en garde partagée, font l’école à la maison sur Zoom avec leurs professeurs. Il y a aussi Charlie, la grande fille de Guillaume, âgée de 19 ans, qui est souvent avec nous. Tout se passe super bien.»
Cette nouvelle dynamique pousse aussi le couple à se questionner sur l’avenir. «Depuis que je le connais, Guillaume me dit qu’il a envie de moins travailler et d’amorcer graduellement une forme de préretraite. Il apprivoise bien ce mode de vie plus tranquille et on redoute un peu le moment où tout va recommencer dans le tapis.»
DES PROJETS PLEIN LA TÊTE
Le couple ne manque néanmoins pas d’idées et de projets. «Nous devions donner prochainement des représentations de la pièce Fais-toi une belle vie et de Ladies Night. Cet été, je devais remplacer Sylvie Boucher dans cette production. Pour l’instant, tout est remis à 2021.»
De plus, le couple a d’autres projets qui sont en phase d’écriture. «Avec d’autres collaborateurs, Guillaume continue de travailler sur le scénario de l’adaptation cinématographique de la pièce Fais-toi une belle vie. Nous travaillons aussi ensemble sur un projet de télésérie. Par ailleurs, il se peut que Guillaume reprenne le travail cet été à titre de réalisateur des prochains épisodes de District 31. En ce moment, tout est sur la glace et on attend de voir comment ça va se passer!»