Échos vedettes

La rentrée, la radio et le bouton

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Mine de rien, depuis le lundi 17 août, la plupart des stations de radio du Québec vous proposent une programmat­ion dite unique et exceptionn­elle. C’est comme ça que ça fonctionne. Chacun vend sa salade. L’offre est tellement grande que vous avez le choix! Heureuseme­nt d’ailleurs! Après l’été qu’on vient de subir — OUI, le mot est bien choisi! —, il a fait chaud, il a fait beau, mais il y avait ce nuage en permanence au-dessus de nos têtes qui nous a tenus préoccupés et qui se dissipe à peine. Les choses doivent malgré tout reprendre. Dans un semblant de normalité ou une tout autre réalité?

Retrouver ses repères, c’est une façon de se rassurer; et ces repères se trouvent d’abord à la radio. Vous direz que je prêche pour ma paroisse. Vous avez raison. J’ai toujours pensé que la radio était indispensa­ble. On l’aura remarqué en temps de pandémie, ce médium, devenu essentiel, a rendu d’énormes services, ne serait-ce que pour vous tenir informés des faits, tout en vous tenant compagnie.

Votre radio, votre meilleure amie! Que vous soyez à la maison, dans votre auto ou au travail, la radio est là! Elle vous accompagne. Et elle ne force personne. Si elle vous ennuie, vous n’avez qu’à presser un bouton. C’est ça: un bouton! Ma vie, mon travail, mon gagnepain ne tiennent qu’à un bouton! C’est tout de même fragile. Bof! j’assume depuis longtemps que je fais un métier dangereux. On sait depuis toujours que, quand on travaille à la radio, on est assis sur un siège éjectable. Mais je ne me plains pas, j’assume! Il faut peut-être un peu de témérité ou de l’inconscien­ce pour faire ce métier. Quoi qu’il en soit, ils sont nombreux à vouloir le pratiquer! Et même si les choses ont récemment changé de l’intérieur, les produits présentés, eux, ont gardé la même facture, la même qualité, et suscitent toujours autant d’intérêt et continuent de fidéliser la clientèle.

La radio salvatrice! Depuis qu’elle existe, même si on a prédit cent fois sa mort la télé, l’Internet, etc. n’en seront pas venus à bout. Toujours là et presque plus forte que jamais! Je dis presque parce qu’il faut bien l’admettre, la radio en a mangé tout de même un coup et, pourtant, elle n’est pas morte. Mettre un genou par terre ne veut pas dire baisser les bras. Reprendre son souffle, bomber le torse et continuer, c’est ce que font les stations de radio du Québec. La course est lancée! Fidèles auditeurs, allez tous retrouver vos animateurs et animatrice­s préférés pour une autre saison qui s’annonce bien remplie.

Bon retour chez vous! Quand la radio reprend ses habitudes, c’est l’heure de rentrer à la maison. La radio, c’est un repère, une horloge, un lien avec la vie! C’est aussi souvent ta seule amie, celle qui t’accompagne, qui t’informe et te guide. Ne touche pas trop rapidement à ce bouton, ça pourrait changer tes habitudes et peut-être même ta vie, sans penser à celle de l’artisan qui est derrière ce micro qui, branché sur toi, devient une espèce de fil d’Ariane qu’il faut protéger.

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