Fanny Mallette COUP DE COEUR POUR UN SCÉNARIO
Fanny Mallette est de la distribution du court métrage L’âge d’or, de la réalisatrice Emmanuelle Lacombe, présenté au festival Fantasia le dimanche 30 août. «J’ai toujours encouragé les jeunes cinéastes; je trouve ça important. Et j’ai un sincère plaisir à travailler sur ces plateaux-là, avec des jeunes. On dirait que tout est possible», explique la comédienne.
Elle a eu un coup de coeur pour le scénario de L’âge d’or. On y suit Sasha, une jeune musicienne en quête de reconnaissance. «Ce qu’elle veut, c’est exister. Et pour la jeune génération, ça passe beaucoup par une reconnaissance sur les réseaux sociaux, YouTube et compagnie.» Le jour, Sasha travaille dans un marché aux puces, et le soir, elle publie des vidéos sur YouTube. À l’occasion de la fête nationale, elle performe avec sa grand-mère (Christine Lamer), une exchanteuse populaire, et la notoriété de celle-ci la propulse dans le monde des célébrités.
Fanny joue une femme qui travaille au même marché aux puces que l’héroïne et qui est témoin de son ascension. «Ce que j’aime, ce sont les personnages colorés. Et j’ai découvert un monde que je ne connaissais pas du tout: celui des marchés aux puces.»
ÉGALEMENT RÉALISATRICE
La comédienne est aussi réalisatrice de courts métrages. Elle en a deux à son actif. Son second, Aimé, a d’ailleurs été présenté dans quelques festivals, comme aux récents Rendezvous du cinéma québécois. «Je n’ai pas peur du public quand c’est mon jeu qui est à l’avant; j’ai assez confiance en moi. Mais quand c’est quelque chose que j’ai écrit et réalisé, c’est mon intériorité que j’expose, et j’ai la chienne.» Même si Fanny sait qu’il faudra bien présenter son oeuvre à un plus grand public un jour, pour l’instant, la pandémie a repoussé cette «épreuve». Ce n’est que partie remise. En attendant, le film voyage: il s’en va à Trouville, en France, en septembre.
Par ailleurs, Fanny Mallette a repris les tournages de Toute la vie. Elle s’en réjouit, car elle a été, selon ses propres dires, «dans le quatrième sous-sol de la dépression covidienne».