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LE BONHEUR DE TRAVAILLER AVEC D’AUTRES ARTISTES
et bien d’autres. «On m’avait déjà vu, il y a longtemps, faire un caméo dans la peau d’un personnage espagnol dans la première mouture de Caméra café. Cette fois, j’y tiens le rôle récurrent d’un concierge excessif et conspirationniste, toujours sur ses gardes. Ses interventions amènent beaucoup d’humour dans les scènes, car il faut prendre tout ce qu’il dit au deuxième degré. Par exemple, il croit qu’il y a des micropuces dans le café et que c’est pour ça qu’on nous dit d’en boire. Pour une raison que j’ignore, les gens du bureau lui demandent toujours son opinion sur différents sujets, et c’est justement la gaffe à ne pas faire. Pour moi, c’est très le fun de jouer ça.»
L’animateur ne cache toutefois pas avoir été stressé lors de sa première journée de tournage. «J’avais vraiment peur de ne pas être à la hauteur, et j’ai manqué m’évanouir à ma première scène. Je m’étais beaucoup préparé, parce que je n’avais jamais fait ça avant. Heureusement, depuis le début des tournages, tout se passe bien. L’ambiance sur le plateau est incroyable et on travaille tous en équipe. J’ai beaucoup de texte à apprendre et je me fais un devoir de connaître toutes mes lignes sur le bout des doigts.» José Gaudet aimerait d’ailleurs décrocher d’autres rôles dans l’avenir. «J’aimerais tenir un jour le rôle d’une personne normale dans une télésérie qui ne serait pas nécessairement une comédie. Pour l’instant, je souhaite que mon aventure dans Caméra café dure le plus longtemps possible.»
LE PLATEAU DE LA BONNE HUMEUR
Par ailleurs, José Gaudet a toujours autant de plaisir à coanimer, pour une huitième année, l’émission Ça finit bien la semaine avec son amie et complice Julie Bélanger. «À l’automne, on a connu un super beau début de saison. On a désormais un public virtuel et on place des photos de gens dans nos estrades vides. Bien sûr, on doit respecter en tout temps la distanciation de deux mètres. Il a fallu qu’on se creuse les méninges pour continuer à avoir du plaisir avec nos invités, tout en respectant les règles gouvernementales. Je crois toutefois qu’on y est arrivés. Les cotes d’écoute sont bonnes, et tout se passe bien pour nous. Je ne me souviens pas, en huit ans, d’avoir vu un artiste quitter notre plateau fâché.»
UN VENDEUR DANS L’ÂME
En mars 2020, au tout début de la pandémie, José Gaudet admet avoir songé à prendre sa retraite. «Je me disais que le showbiz était mort et qu’il fallait que je fasse autre chose. J’ai aussitôt pensé devenir vendeur de voitures. À ce moment-là, je croyais que je serais obligé d’arrêter de travailler, mais je me suis finalement retrouvé avec une année 2020 super occupée. Le showbiz est vraiment rempli de surprises.»
L’animateur ne ferme cependant pas la porte à la possibilité de devenir vendeur un jour. «Je suis vendeur dans l’âme et ça ne me dérangerait pas d’exercer un métier plus conventionnel. Je me verrais bien vendre des chars ou des maisons. Si jamais il m’arrivait quelque chose, je m’organiserais autrement. Je ne m’inquiète pas pour ça.»
UNE BELLE HISTOIRE D’AMOUR
Sur le plan personnel, José Gaudet se dit choyé de partager sa vie, depuis près de deux ans, avec sa blonde, Andrea Babb, qui travaille dans le milieu de la coiffure. «J’ai rencontré ma blonde pour la première fois il y a
23 ans. Elle était une amie de ma soeur. À l’époque, on avait un petit kick l’un pour l’autre, mais rien n’était arrivé. Dans les dernières années, on habitait dans la même ville. On se croisait donc deux ou trois fois par année, au dépanneur ou à l’épicerie.
Chaque fois, on prenait des nouvelles l’un de l’autre. On est ainsi restés en contact. Il y a quelques années, on est tous les deux redevenus célibataires en même temps, et on a finalement décidé de se donner une chance. Ma blonde m’a confié, à nos débuts, que ça faisait 23 ans qu’elle attendait ça.»
Les tourtereaux n’ont pas non plus de mal à jumeler leurs deux familles. «Les enfants de ma blonde ont 17 et 19 ans, alors que les miens en ont 16 et 18. Ils s’entendent tous très bien. En ce qui me concerne, je suis fier de ma fille, Satine, qui a de très bonnes notes à l’école. De son côté, mon fils, Isaac, qui a 18 ans, étudie virtuellement au cégep en gestion immobilière. Ça fait des années qu’il souhaite évoluer dans ce milieu et il aime beaucoup ça.»
En dehors de ses métiers d’animateur, d’humoriste et de comédien, José Gaudet se plaît aussi à faire de la mise en scène et de la direction artistique. «J’ai travaillé ces dernières années sur les shows de Lise Dion et de Sam Breton, qui ont tous les deux remporté des prix. En ce moment, je travaille avec l’humoriste Alex Roy, qui gagne à être connu. D’autres artistes comme Roxane Bruneau et Léa Stréliski sont aussi venues me demander conseil. J’aime ça, car ça m’amène dans une zone de création qui est vraiment le fun. C’est une belle corde de plus à mon arc de pouvoir ainsi être utile à d’autres artistes.»
José Gaudet a aussi bien d’autres projets dans ses tiroirs. «Je ne rêve pas de donner 150 shows par année, mais j’aimerais un jour présenter mon premier one man show, que je ne ferais que deux mois durant l’été et trois semaines durant les fêtes. Je ne ferme pas non plus la porte à la possibilité de refaire de la radio. Me retrouver derrière un micro me procure un feeling écoeurant, et il est certain que je vais en refaire un jour», lance-t-il en terminant.
«Je ne voulais pas qu’on me donne un rôle, je voulais l’obtenir moi-même.»
José Gaudet vous invite à le suivre dans Caméra café les mardis à 21 h et à Ça finit bien la semaine les vendredis à 19 h, toutes deux à TVA.