Échos vedettes

LAURENCE JALBERT ET ANNIE VILLENEUVE Elles révèlent avoir subi de la violence conjugale

- VICTOR-LÉON CARDINAL

C’est dans un texte publié le 21 avril, sur sa page Facebook, que Laurence Jalbert a dévoilé avoir longtemps partagé sa vie avec un homme qui lui a fait vivre l’horreur. «Moi, Lise Laurence Jalbert, j’ai vécu et j’ai subi de la violence psychologi­que d’une intensité inouïe, de la violence verbale, des menaces, des cris, de la peur. J’ai pleuré chaque foutu jour de ma vie, et ce, pendant 10 ans», a-t-elle révélé.

Vivant aujourd’hui avec un choc post-traumatiqu­e, l’interprète de Corridor, a déclaré le 25 avril, lors de son passage à Tout le monde en parle, n’avoir décidé qu’en mars dernier de contacter SOS violence conjugale afin d’entamer un long processus de guérison. «Ça fait quelques années que je ne suis plus avec cette personne-là, mais je garde les séquelles. (...) J’ai eu de l’aide, les filles, je vous le jure! J’ai pris le téléphone, sans me nommer. J’étais en sanglot et je ne sais même pas comment ils ont fait pour me comprendre. J’ai été accueillie dans la bienveilla­nce et la gentilless­e», a-t-elle souligné. Laurence, qui ne souhaite pas dévoiler l’identité de son ex-conjoint, espère ainsi inspirer d’autres personnes, qui vivent des situations similaires à la sienne, à demander de l’aide.

À la suite de sa sortie publique, un mouvement de solidarité s’est formé autour de Laurence Jalbert, incitant Annie Villeneuve à déclarer à son tour, le 23 avril, sur sa page Facebook, avoir aussi vécu de la violence conjugale. «Mon but? Souligner le fait que c’est partout, que ce n’est pas nécessaire­ment apparent comme on peut le croire, et qu’il est possible de s’en sortir avec de l’aide. Je l’ai fait pour passer un message d’espoir, et ça continue d’être mon seul objectif», a-t-elle expliqué, tout en félicitant l’initiative du radiothon Pour l’amour, au profit de la fondation SOS violence conjugale, qui a eu lieu le 21 avril sur les ondes de Rythme FM. La chanteuse a précisé qu’elle ne faisait pas référence à la relation qu’elle avait entretenue avec son ex Guillaume Latendress­e, le père de sa fille, Léa, âgée de sept ans. Celui-ci a d’ailleurs publié un texte sur Facebook en solidarité avec son ancienne amoureuse, qu’il soutient dans sa démarche.

En terminant, si vous êtes victime de violence conjugale, nous vous invitons à demander de l’aide au

1 800 363-9010 ou en visitant le site sosviolenc­econjugale.ca.

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