Échos vedettes

Guy Jodoin et Charles Lafortune: bienvenue dans leurs salons!

ARTIS, LE GALA,

- PAR SABIN DESMEULES

ON SAURA DIMANCHE, GRÂCE À QUELLES PERSONNALI­TÉS DU PETIT ÉCRAN LE PUBLIC PRÉFÈRE VOIR DANS SES ÉMISSIONS CHOUCHOUS. EN ATTENDANT, ON A TENTÉ DE SAVOIR QUELS TYPES DE TÉLÉSPECTA­TEURS SONT LES ANIMATEURS DU GALA, GUY JODOIN ET CHARLES LAFORTUNE, AU QUOTIDIEN. BIENVENUE DANS LEURS SALONS!

Quand vous regardez la télé, êtes-vous critique ou bon public?

GUY: Je suis bon public. Je comprends ce que les gens ont vécu en travaillan­t donc, comme téléspecta­teur, j’essaie vraiment de trouver tous les bons côtés de l’émission qu’on me présente. CHARLES: J’aime la télé et je sais ce que ça implique d’en faire, alors je suis généraleme­nt bon public.

Êtes-vous sélectif ou regardez-vous tout ce qui vous tombe sous les yeux?

G.: Je regarde tout ce qui me tombe sous les yeux.

C.: Je suis sélectif, mais en raison de mon métier, il faut que je goûte à tout. Je ne regarde pas toutes les séries, mais je suis au courant d’à peu près tout ce qui se fait et je regarde un ou deux épisodes de tout.

Êtes-vous un pitonneux ou savez-vous exactement où vous allez avec une manette?

G.: Je sais exactement où je m’en vais avec ma manette parce que, souvent, je prépare ma soirée télé.

C.: Je suis un Hélixien, maintenant. J’ai la manette Hélix. Je ne pensais pas que j’allais autant m’en servir, mais je ne fais que parler à ma manette! Je ne sais pas quels numéros sont associés aux postes de télé.

Qu’est-ce qui vous retient devant une émission? G.: Quand c’est touchant ou drôle. Quand c’est quelque chose que je n’ai jamais vu ou quand je suis surpris.

C.: Un show de rénovation­s, ça me retient parce que je veux voir l’avant et l’après. Et les séries qui ont de grosses accroches et qui vont faire que, d’un épisode à l’autre, je vais vouloir en voir un autre puis un autre...

On vous propose une série documentai­re et une série de fiction... Laquelle choisissez-vous? G.: La série de fiction, le divertisse­ment.

C.: J’aime beaucoup les fictions. C’est pour ça que, dans les documentai­res que je produis, j’essaie de faire en sorte qu’ils aient une saveur de fiction au niveau du rendu, comme

Consommez-vous les nouvelles dans les bulletins à heures fixes, sur les réseaux d’informatio­n en continu ou sur le Web?

G.: Je regarde les bulletins de nouvelles qui sont diffusés à des heures précises: à 18 h, à 22 h. C’est plutôt comme ça que je regarde mes nouvelles: comme des petits rendez-vous.

C.: J’ai des habitudes d’écoute de bulletins de nouvelles à l’heure du souper, mais chaque fois que je reçois une notificati­on sur mon téléphone, je la regarde. Tous les jours, par exemple, je sais combien il y a eu de cas de covid au Québec.

Regardez-vous seulement des chaînes d’ici ou allez-vous voir ailleurs?

G.: Je vais voir partout. J’adore ce qu’on fait ici, mais je suis très, très curieux! J’aime voyager... et c’est la même chose pour ce qu’on m’offre à la télévision. C’est sûr que je regarde des émissions québécoise­s, mais je vais aussi voir ce qui se fait en Islande ou en Norvège. Regarder une série norvégienn­e, ça me fait vraiment triper!

C.: Je vais aussi ailleurs. J’écoute tout! Je suis curieux. À un moment donné, j’étais abonné à tous les postes possibles et imaginable­s.

Qu’avez-vous honte de visionner?

Que regardez-vous en cachette?

G.: Le genre d’émissions d’enchères où ils vendent des affaires à Las Vegas — comme le

gant que Mickey Mouse avait porté en 1923 — et où ils achètent des unités d’entrepôt sans savoir ce qu’il y a dedans... J’ai un plaisir coupable à regarder ça!

C.: C’est un docuréalit­é où on voit une dermatolog­ue péter des boutons. Et j’ai vraiment honte de regarder ça!

Que regardez-vous en enviant ceux qui font partie de l’émission?

G.: avec Marina Orsini. Je trouve ça tellement bon! Je pleure 15 fois pendant l’émission! Et avec Patrick Huard. Je trouve que c’est tellement bien fait! Puis j’aime ce que Pierre-Yves Lord fait, comme

il y a quelque chose de très undergroun­d là-dedans.

C.: La série Deux personnes marchent près d’un château, et il y a 10 chevaux qui passent devant eux. Je me dis: «Wow! ils ont réservé 10 chevaux juste pour les faire passer dans la prise!» Ils ont un budget incroyable!

Si vous retournez dans le temps, quelle émission regarderie­z-vous encore aujourd’hui?

G.: C’était très «Théâtre des variétés», avec tellement d’humour pur! Il y avait toujours un rire dans l’oeil des artistes. Les comédiens étaient super, ils y allaient à fond! Il y avait de grands talents: Gilles Latulippe, Janine Sutto, Jean-Louis Millette... Et je regarderai­s aussi

C.: J’aurais aimé voir René Lévesque animer

Je trouverais ça intéressan­t. Chaque fois que j’ai vu des extraits de cette émission, j’étais très admiratif. Et j’aurais été curieux d’écouter et de voir des téléthéâtr­es en direct, comme ça se faisait à une certaine époque.

Regardez-vous les émissions lors de leur diffusion ou à un moment choisi?

G.: Je suis incapable de regarder des émissions préenregis­trées. Moi, je m’assois et je me dis: «Bon, qu’est-ce qu’il y a ce soir? Qu’est-ce que je regarde?» Et là, je me prépare une grille pour ma soirée de télévision.

C.: Il y a des choses que je regarde lors de leur diffusion, comme

le hockey... Je veux apprendre les résultats en direct. Pour ce qui est de la fiction, par contre, je la regarde à un moment choisi. Et c’est de plus en plus comme ça pour les téléspecta­teurs en général. Par exemple, pour

la moitié de l’auditoire regarde la série à un autre moment que lors de la diffusion.

Visionnez-vous une série semaine après semaine ou en rafale? G.: Je préfère regarder semaine après semaine, mais je suis incapable de le faire à cause de mon métier et de mes horaires. Donc, des fois, j’ai comme une rage: je m’assois devant la télé et je regarde toutes les émissions que mes amis ont faites. C.: Je regarde un peu en rafale sur les plateforme­s de visionneme­nt sur demande, mais je ne suis pas du genre à tout enregistre­r pour regarder tout en bloc à un moment donné.

Quelle est la dernière chose qui vous a vraiment surpris à la télé?

G.: Quand 2Frères a fait un poisson d’avril à

Erik et Sonny ont dit qu’ils se séparaient. Mélissa Bédard était là et, au début, elle a dit: «Bravo!» Puis, elle a lâché: «Nooonnn...» C’était drôle. Je me suis fait avoir comme un enfant! C.: L’auteur, Luc Dionne, écrit des finales assez incroyable­s!

Que regardez-vous seul et que regardez-vous avec d’autres?

G.: Je regarde des séries scandinave­s avec Édith, parce qu’on aime beaucoup ça tous les deux.

Quand je suis seul, je vais plutôt écouter des choses comme

ou

C.: Je regarde le sport tout seul, parce que ça n’intéresse pas du tout ma blonde. Ce qu’on regarde ensemble, ce sont des émissions de rénovation de maisons; on a ce même plaisir coupable!

Êtes-vous du genre écran géant, écran normal ou écran de tablette?

G.: Je regarde mes émissions sur une télévision qui a un écran plus petit que la normale.

C.: Ça dépend si je suis sur le bord de dormir ou pas. Je commence sur ma 65 po, après, c’est sur ma tablette et je termine ça sur mon téléphone.

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