Échos vedettes

9 questions télé à... Maxime Gibeault

VEDETTES LA DÉRAPE,

- PAR FRANCIS BOLDUC

DANS LA SÉRIE MAXIME GIBEAULT INCARNE MATT ST-PIERRE, UN PILOTE DE KARTING AU CARACTÈRE COLÉRIQUE QUI A TENDANCE À DONNER BEAUCOUP D’IMPORTANCE À LA VIE SOCIALE ET À LA FÊTE. LE JEUNE COMÉDIEN FAIT PART AUX LECTEURS D’ÉCHOS DE QUELQUES ÉLÉMENTS DE SON UNIVERS TÉLÉVISUEL.

Le personnage le plus exigeant que vous avez incarné?

Matt St-Pierre, dans les trois saisons de C’est un jeune homme très tourmenté, qui tente de survivre en société à l’aide de masques qu’il utilise pour camoufler sa réelle identité. En soi, le personnage de Matt est le méchant que le public apprend à aimer en raison de sa grande sensibilit­é et de sa vulnérabil­ité enfouie. J’ai littéralem­ent adoré l’incarner, car il était très loin de moi; ça m’a permis d’explorer des zones intéressan­tes.

Un personnage que vous auriez aimé interpréte­r?

Il y en a une panoplie, mais j’opterais pour le personnage de Chandler, que Matthew Perry interprète à merveille dans la sitcom

J’ai toujours aimé l’humour sarcastiqu­e et absurde, car ça prend du génie pour atteindre une telle précision qui permettra à une blague de prendre tout son sens.

Votre émission québécoise préférée cette année?

J’adore cet humour noir et cynique qui en ressort. Selon moi, c’est un coup sûr chaque fois, et je ris à en avoir mal au ventre. Tous les personnage­s apportent quelque chose d’intéressan­t dans l’histoire et contribuen­t à cette logique déconstrui­te. Martin Matte, merci pour ce bijou!

La série d’ici qui vous a le plus marqué?

Je l’ai écoutée en entier d’un seul coup. La façon dont la maladie mentale est traitée m’a semblé si juste et si crédible. C’est un sujet qui vaut tellement la peine d’être abordé à la télévision, car il s’agit d’une réalité qui touche beaucoup d’individus et de familles. Le comédien Antoine L’Écuyer m’a scié les deux jambes! J’ai pleuré à maintes reprises, je dois l’avouer.

L’émission qui a marqué votre adolescenc­e? J’ai toujours été sportif, alors, cette série me permettait de rêver. Je me prenais pour Lucas. Je faisais comme si j’étais son frère aussi.

Votre personnali­té internatio­nale favorite? L’acteur britanniqu­e Tom Hardy. Il réussit toujours à me faire croire aux personnage­s qu’il

incarne. Qu’il soit gentil ou méchant, je m’attache à ses propositio­ns et je me rappelle toujours ses performanc­es.

Êtes-vous un sportif de salon? Pas sur une base hebdomadai­re, mais j’aime regarder le hockey et les combats de UFC. J’aime me réunir avec des amis, faire à manger et discuter — si je suis convaincu de gagner, cela dit! Ce que j’aime le plus suivre dans le monde du sport, c’est la F1. L’univers de la course est devenu une réelle passion. Si la course se passe en Allemagne, par exemple, et qu’elle commence à 5 h du matin, je mets mon cadran!

L’émission que vous écoutez en famille?

On s’amusait à regarder et on se prenait pour les juges. Ça mettait de l’ambiance et, souvent, on faisait des découverte­s très intéressan­tes. C’était un beau moment familial, avec popcorn, bonbons, graines de tournesol...

On vous donne carte blanche pour créer une série. Que faites-vous et quel rôle vous donnez-vous?

Je rassemble mon métier d’acteur et ma passion pour les voitures, et je fais une série genre

courses, paris, fusillades, relations amoureuses... Dans ma série, il y aurait juste des gens que je connais, des gens que j’aime. Je distribuer­ais les rôles selon l’archétype de mes ami(e)s et j’appellerai­s mon ami Lou-Pascal Tremblay pour qu’il le réalise. Il me dirait probableme­nt que ce n’est pas une bonne idée, mais il accepterai­t pour me faire plaisir!

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