Échos vedettes

William Deslaurier­s: ses chansons jouent en Pologne, en Ukraine et au Chili

PARK TES PANTOUFLES,

- HÉLÈNE FLEURY

PROPULSÉ DANS LE TOP 100 DE L’ADISQ AVEC SA NOUVELLE CHANSON,

WILLIAM DESLAURIER­S EST RETOMBÉ SUR SES PIEDS APRÈS AVOIR TRAVERSÉ UNE GRAVE DÉPRESSION. DE NOUVEAU EN AMOUR, IL PARTAGE SON TEMPS ENTRE SA BLONDE, JESSICA, SON FILS, AUGUSTE, ET SA GRAND-MAMAN, QUI VIT DÉSORMAIS SEULE.

En discutant avec William Deslaurier­s, on à cause de la pandémie. Heureuseme­nt, d’autres constate qu’il va bien, qu’il est heureux et que la s’en viennent. Ils seront prochainem­ent annoncés musique le fait à nouveau vibrer. «J’ai plein de sur mon site. Je vais jouer avec David Jalbert projets. Je ne suis pas vraiment un gars de dans sa cour; il s’est fait une petite scène, un réseaux sociaux. J’avais une quinzaine de spectacles genre de cabaret. C’est complet pour le moment. prévus l’été passé, mais ils ont été annulés Le nombre de personnes est très limité. Il y en aura une vingtaine par représenta­tion, dans les règles de distanciat­ion, bien sûr. On va jouer les week-ends du mois de juin. Ensuite, je ferai des festivals country et westerns, dont les dates seront prochainem­ent confirmées. J’ai tellement hâte que ça revienne à la normale!»

PROCHE DE SA GRAND-MAMAN

Le jeune homme enchaîne: «Il y a deux volets à la pandémie. Elle est dure pour le moral et elle est dure pour les finances. Mais j’ai été chanceux, le confinemen­t n’a pas beaucoup changé mon quotidien. Je suis souvent à la maison, de toute façon. Je fais beaucoup de vélo. Le premier confinemen­t, je l’ai très bien vécu avec ma blonde, et avec mon fils une semaine sur deux. On n’a manqué de rien. Comme tout le monde, on a trouvé ça dur de ne pas pouvoir travailler, de ne pas pouvoir faire ce qu’on aime le plus, mais, sincèremen­t, je ne peux pas me plaindre, car il y a des gens bien plus mal pris que nous. Quand je pense à ma grandmaman, son mari — mon grand-papa — est décédé en décembre 2019, juste avant la première vague. Depuis ce temps, elle est souvent toute seule. Je vais la voir et j’habite avec elle certains jours. J’ai vendu ma maison; je reste chez elle ou chez ma blonde, à Victoriavi­lle. Ma grand-mère est une ancienne correctric­e; quand j’ai des textes ou des poèmes à faire corriger, elle est super bonne là-dedans, je lui demande toujours son avis.»

DES REDEVANCES DE L’INTERNATIO­NAL

Juste avant la pandémie, William a eu la chance de recevoir des redevances de l’internatio­nal. «Avec les radios satellites, mes chansons sont jouées à des places dont je ne savais même pas que j’y étais. Dans le rapport remis, j’ai vu que j’étais diffusé en Ukraine, en Pologne, aux États-Unis, au Chili! Je n’ai pas regardé le dernier rapport; il y a peut-être d’autres pays qui se sont ajoutés. En plus, j’ai appris que j’étais dans le Top 100 du palmarès de l’ADISQ avec Park tes pantoufles; j’ai trouvé ça le fun. Cette chanson est un amalgame du William d’avant et du William de maintenant, de celui que j’étais et de celui que je suis devenu. Quand j’ai écrit cette chanson, David Jalbert, qui est d’abord un de mes grands chums, m’a demandé de travailler avec lui. C’est lui qui produit mon prochain EP. Ça parle d’amour, de bonheur. Avec cette chanson, je veux faire une mise à jour avec les gens. Avec l’album, je veux montrer la transcenda­nce de l’amour.»

SORTI DE SA DÉPRESSION

William va bien, maintenant... En 2018, à la suite de sa séparation d’avec la mère de son fils, il a sombré dans une profonde dépression qui l’a amené dans l’aile psychiatri­que de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska, à Victoriavi­lle. «Je n’ai jamais pensé au suicide, mais je me suis déjà demandé si ça valait la peine de continuer. Je pleurais sans arrêt», a avoué le jeune homme au Journal de Montréal. Mais tout ça est derrière lui, maintenant. «Je suis vraiment sorti de ma dépression. Je vais très bien», conclut William, le bonheur dans la voix.

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