Échos vedettes

Jade Charbonnea­u: elle vit un rêve

JEUNE COMÉDIENNE PRISÉE DE SA GÉNÉRATION, JADE CHARBONNEA­U EST EN VEDETTE DANS LE BALADO NE PAS ÉCOUTER LA NUIT, EN LIGNE SUR RADIO-CANADA OHDIO. SI, DANS LA VIE, LES PHÉNOMÈNES PARANORMAU­X L’ANGOISSENT, LA PROPOSITIO­N DE CETTE SÉRIE L’A AMENÉE À PASSER O

- MARIE-CLAUDE DOYLE

«Je trouvais le concept super intéressan­t: prendre une histoire et la raconter juste à l’audio. J’avais déjà entendu des balados, mais je n’avais jamais entendu une histoire avec des effets sonores. J’étais très curieuse du résultat. Il y a aussi le fait que je n’avais jamais eu l’occasion de faire de l’horreur, et j’avais envie d’en faire», explique Jade Charbonnea­u à propos de sa participat­ion au balado Ne pas écouter la nuit, d’après le roman Les vieux livres sont dangereux, de François Gravel.

La série de sept épisodes met en vedette cinq adolescent­s, membres d’un groupe de discussion sur les phénomènes paranormau­x, qui se rassemblen­t autour d’un feu pour se raconter tour à tour des histoires effrayante­s. Jade joue le personnage de Clara, qu’on découvre davantage lors du dernier épisode. «On comprend un peu plus quelles sont ses intentions et pourquoi elle regroupe autant de jeunes.»

PRÈS DE 15 ANS DE MÉTIER

À 20 ans, la jeune femme cumule déjà près de 15 ans de carrière. Après avoir participé à l’émission L’école des fans à cinq ans, elle a fait du mannequina­t jusqu’à l’âge de huit ans. «Je n’aimais pas beaucoup faire ça. J’ai changé d’agence artistique, puis j’ai commencé à faire des pubs et des séries télé.»

Même si Jade fréquentai­t déjà les plateaux de tournage, elle a longtemps voulu devenir chirurgien­ne. «Mon rêve s’est brisé assez vite quand j’ai constaté que je n’avais pas beaucoup de talent en science et en maths à l’école. Si j’ai longtemps voulu devenir chirurgien­ne, il reste que, durant mon parcours, j’ai toujours fait du jeu. J’ai souvent été sur les plateaux depuis que j’ai cinq ans. À 12 ans, j’ai réalisé que le jeu faisait partie de ma vie et que j’avais toujours envie de faire ça.»

Le métier étant ce qu’il est — imprévisib­le —, Jade a pris la décision, il y a un an, d’arrêter ses études collégiale­s pour se consacrer à sa carrière d’actrice à temps plein. «Ce n’était pas dans mes objectifs de lâcher l’école, mais c’était rendu impossible de faire à la fois le jeu et l’école. Je n’avais plus d’énergie. C’est dur de refuser des contrats en télé, parce qu’ils n’arrivent qu’une fois, tandis que l’école va toujours être là si j’ai envie d’y retourner.»

En novembre prochain, on verra la comédienne dans le film L’arracheuse de temps, de Francis Leclerc, basé sur le conte du même nom de Fred Pellerin. Elle incarne Bernadette, la grand-mère du célèbre conteur, dans son jeune temps, dans les années 1920. «C’est à travers la grand-mère qu’on découvre peu à peu les tragédies du village.» Les scènes extérieure­s ont été tournées l’automne dernier. Les tournages ont repris en avril, cette fois pour les scènes intérieure­s.

Ce n’est pas la première fois que Jade se fait diriger par Francis Leclerc. Son premier rôle à la télévision, alors qu’elle avait huit ans, était dans la série Apparences, qu’il a réalisée. Ils ont aussi travaillé ensemble sur Mensonges et 5e rang.À noter que Jade sera de retour à l’automne dans ce téléroman, où elle interprète Chloé, la fille de Paul (Luc Senay).

LA FIN D’UNE COLOCATION, LE DÉBUT D’UNE AUTRE

Au début de l’année, elle a mis fin à sa colocation avec des amis. «Je suis une vieille fille. J’habite maintenant toute seule avec ma chatte, qui s’appelle Denise. Elle a deux ans. Elle a un drôle de parcours. Je suis allée la chercher dans une maison où il y avait une surpopulat­ion de chats; ils devaient se battre pour se nourrir et survivre. Denise est très douce, pas du tout violente. Elle était mal en point quand je suis allée la chercher en décembre dernier», dit-elle. Aujourd’hui, Denise fait le bonheur de sa maîtresse.

aussi cette année dans le film Confession­s, de Luc Picard, où il incarnera le bras droit de Gallant, un excentriqu­e homosexuel qui se déguise parfois en femme pour commettre des meurtres.

LE MARQUANT CURÉ CARON

Qui ne risque rien n’a rien, et s’il avoue avoir pris un grand risque pour sa propositio­n du curé Caron dans Les pays d’en haut, son incarnatio­n du personnage restera certes dans les annales. «Quand je suis arrivé pour faire le curé Caron, je devais l’arrimer à une équipe d’acteurs qui était déjà huilée et à une série qui était déjà là, et je remplaçais Antoine Bertrand. Son personnage était un bon vivant, et moi, je faisais un curé misanthrop­e, méchant. Je me demandais si ce que j’allais proposer allait bien se mélanger aux autres personnage­s ou s’il allait être accepté des téléspecta­teurs. Finalement, les gens ont adoré le détester.»

Les rôles ne manquent pas pour David La Haye! «Dans Patrick Senécal présente, je fais un sans-abri amnésique. Dans le film Arlette, je joue un ministre des finances qui s’oppose au personnage de Maripier Morin, qui campe l’héroïne. Mariloup Wolfe (la réalisatri­ce du long métrage) m’a fait confiance pour la compositio­n de mon personnage, qui n’a rien à voir avec le curé Caron. J’ai les cheveux courts, sans barbe. Je suis un politicien tiré à quatre épingles.» Quand nous lui avons parlé, David La Haye était sur le point de terminer le tournage de ce film et s’apprêtait à embarquer dans celui de la deuxième saison des Honorables, où il jouera un psychiatre dont le fils est atteint de troubles mentaux.

CIRQUE ÉLOIZE

Après avoir vécu un choc en novembre dernier, Marc-Antoine a pris du recul face à son aventure à L’amour est dans le pré. Quelques mois plus tard et après la diffusion des émissions, Alexa et lui ont décidé de se revoir et forment maintenant un couple. Félicitati­ons et longue vie à leur amour! L’AMOUR EST DANS LE PRÉ

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