Échos vedettes

DES MOMENTS MARQUANTS

-

Plusieurs événements ont marqué Pierre Jobin, notamment celui qu’il a vécu lorsqu’il était en vacances à La Havane. «J’étais à Cuba quand Fidel Castro est mort.» C’est une serveuse au café de son hôtel qui lui a appris la nouvelle. «Je suis allé à la réception pour demander qu’on appelle un taxi d’urgence, et je suis allé chercher mon chargeur de portable et de quoi écrire à ma chambre, puis je suis parti à la place de la Révolution. J’étais le seul journalist­e de la planète à la place de la Révolution le matin de la mort de Fidel Castro. J’ai été seul de 6 h le matin à 11 h.» Pierre Jobin s’est ensuite déplacé à plusieurs endroits pour poursuivre son travail, avec les moyens du bord. «Je me suis débrouillé avec mon cellulaire accroché avec du ruban adhésif sur un poteau de téléphone.»

Un autre moment marquant dans la carrière de Pierre Jobin: ses vacances à Rome, avec sa conjointe, où, une fois de plus, l’actualité a changé ses plans. «Je m’en allais dans la capitale italienne pour 10 jours, et Jean-Paul II est décédé. J’ai alors offert mes services à LCN. J’ai fait des interventi­ons en appui avec Paul Larocque, qui était sur place.» Il a même réussi, grâce à un petit subterfuge, à se rendre tout près de la dépouille du défunt en même temps que certains dignitaire­s de la planète, dont George Bush. «Ma conjointe m’a demandé à un moment donné: “Pierre, tu ne trouves pas que tu exagères un peu?” Je lui ai répondu, à la blague: “Des funéraille­s de pape, c’est rare. On va rester un peu...”»

À ces expérience­s uniques à l’internatio­nal s’ajoute ce que Pierre Jobin a vécu sur le plan local. Il mentionne notamment les tristes événements de la mosquée de Québec et du tueur du Vieux-Québec. Quant aux modèles dans le métier, il s’empresse de parler de son collègue de Montréal, Pierre Bruneau. «J’admire la rigueur et la constance de Pierre; c’est un modèle. Bernard Derome en est un aussi.»

Newspapers in French

Newspapers from Canada