«JE N’AI PAS ENCORE FAIT MON DEUIL»

Depuis Radio Enfer, François Chénier a fait sa marque au petit écran, enchaînant les rôles principaux dans d’autres séries. On n’a qu’à penser à son attachant Étienne Parent dans Fortier, à Jean-Philippe dans Histoires de filles, à Normand Fiset dans Destinées et, plus récemment, à Maxime Blais dans District 31. Cumulant 30 ans de carrière, François Chénier décrit son parcours comme étant particulier. «Radio Enfer m’a ouvert beaucoup de portes et c’est un projet spécial dans ma carrière. Toutefois, je jouais dans la série Fortier en même temps, et le public ne faisait pas le parallèle entre les deux émissions. C’était étrange! En faisant un bilan de ma carrière, je dirais que mon parcours n’a pas été un fleuve tranquille, mais qu’il n’y a jamais eu trop de vagues. C’est ce que j’aime. Je suis ami avec des personnalités très connues et ma place me convient tout à fait. J’ai le meilleur des deux mondes.»

UN REGAIN DE POPULARITÉ

François Chénier n’a pas l’impression que Radio Enfer s’est arrêté. Avec les reprises actuellement diffusées à Unis TV, d’autres générations sont devenues fans de l’émission. «Je ne peux pas m’ennuyer d’une époque qui ne s’est jamais terminée. On a fini de tourner il y a 20 ans, et il y a encore des diffusions. Il y a même un regain de popularité, avec des groupes de discussion, des soirées thématiques dans les bars, etc. Je dirais que je n’ai pas encore fait mon deuil.»

Le comédien a regardé quelques fois les épisodes au chalet avec ses enfants, mais connaissant toutes les répliques par coeur, il a cessé de les voir. Néanmoins, cette série représente une belle période dans la vie de l’artiste. «Ça représente ma jeune vingtaine. On était tous des amis, sur l’émission. Nous commencions tous nos carrières. C’était très créatif!»