«JE PENSE QU’ON EST VISIBLES DE LA STATION SPATIALE INTERNATIONALE»
− Mathew Mckinnon
LA PREMIÈRE SEMAINE DE L’ÎLE DE L’AMOUR S’ACHÈVE. ON S’EST ENTRETENUS AVEC LE PRODUCTEUR DE L’ÉMISSION, MATHEW MCKINNON, QUESTION DE VOUS OFFRIR QUELQUES DÉTAILS SUR LES COULISSES...
L’une des particularités de l’île de l’amour, c’est que les épisodes sont tournés très peu de temps avant la diffusion, et le producteur, Mathew Mckinnon, trouve ce détail très important. «Ça apporte une instantanéité qui est tellement intéressante et qui fait la différence dans l’émission! Ça a une importance capitale, parce qu’il y a quelques moments durant la saison où les téléspectateurs sont appelés à voter sur l’application de l’île de l’amour pour des Insulaires, soit individuellement, soit en couple. Dès que le vote est terminé, des fois une heure plus tard ou encore le lendemain, on se sert des résultats pour influencer l’histoire. Le public a vraiment son mot à dire! C’est ce qui fait que l’émission marche autant à l’international!»
Le délai entre les tournages et la diffusion a été réduit davantage cette saison. «Il s’écoule en moyenne 72 heures entre le tournage et la diffusion. Pour l’équipe, c’est le fun, parce qu’on tourne et on voit rapidement la réaction du public. On peut s’ajuster... C’est vivant! Ça représente un gros changement par rapport à ce qu’on est habitués de voir au Québec dans les téléréalités.» Et c’est un gros stress pour l’équipe! «C’est sûr que ça met une grosse pression sur l’équipe de production, mais on est tellement contents de ce qu’on a tourné jusqu’à présent!»
55 CAMÉRAS
La demeure des Insulaires sert bien la production. «Notre villa est exceptionnelle, autant le jour que le soir! Quand je suis dans la régie et que je regarde sur le mur où on a les vues de toutes les caméras, je n’en reviens tout simplement pas! Je pense qu’on est visibles de la Station spatiale internationale tellement il y a de la lumière! Les images sont à couper le souffle!»
Cependant, l’endroit est tellement immense que ça demande beaucoup de caméras et de prouesses techniques. «Il y a 55 caméras. On a construit 200 pi de faux murs pour délimiter certaines zones de la maison. Dans une téléréalité, si on ne délimite pas certaines zones, tout ce que les candidats vont vouloir faire, c’est d’aller là où il n’y a pas de caméras. Tout ce qui se passe — les scènes, les discussions — doit pouvoir être capté par les caméras. Mais comme la villa est beaucoup plus grosse que celle de l’année passée, les Insulaires ont beaucoup plus d’endroits où ils peuvent s’isoler et avoir des discussions.»
TRIANGLES AMOUREUX
L’an passé, nos Insulaires avaient rapidement échangé des french kiss. «Les connexions se font vite. Là, on a déjà des triangles amoureux et même un carré amoureux! C’est au-delà de nos espérances!» se réjouit Mathew. Le producteur est particulièrement heureux du casting de cette saison. «On cherchait des gens qui ont de la personnalité. On voulait des gens attachants et divertissants, qui ont envie de trouver l’amour, qui nous feront rire, qui nous feront pleurer... Et, des fois, quand on choisissait les Insulaires, on jouait les cupidons en se disant: “Lui, il pourrait peut-être aller avec elle.” Puis quand il y a un intérêt entre deux Insulaires qu’on n’avait pas prévu au moment où on les a sélectionnés, on est toujours surpris. C’est beau de les voir évoluer dans la villa! Il y en a plusieurs qui avaient regardé la première saison et, quand ils sont entrés dans la villa, ils n’en revenaient pas!»
PAS DE SORTIES HORS DU PAYS
Si les Insulaires ont un hélico à leur disposition, il ne leur servira pas à faire des escapades hors de la République dominicaine. «À l’île de l’amour, il n’y a pas de voyages dans d’autres pays. On fait découvrir la région et les paysages à couper le souffle. On en met plein la vue, même pour ceux qui sont déjà allés en République dominicaine dans un tout-inclus. On n’a pas besoin d’aller ailleurs. On a choisi cette destination parce qu’elle est magique et on va le démontrer aux téléspectateurs. C’est un pays qui est absolument incroyable grâce à sa végétation, à ses paysages, à ses plages!» Le producteur promet que l’héliport dans la cour de la villa de l’amour servira plus d’une fois à faire de belles escapades qui, souhaitons-le, contribueront à créer des rapprochements...
DES PROJETS PLEIN LA TÊTE
Alors que les producteurs de la série Le temps des framboises — qui a clôturé la Berlinale Series le 16 février — tentent déjà de la vendre en Europe et en Amérique latine, Florence Longpré se considère comme choyée de voir son travail reconnu sur la scène internationale. «C’est incroyable de savoir que cette série rayonne déjà à travers le monde. Je reçois à l’occasion des propositions de travail de l’étranger. Pour l’instant, je me concentre sur ce que j’ai ici. J’ai d’ailleurs deux autres projets en écriture qui m’excitent beaucoup. Je ne peux malheureusement rien dire de plus à ce sujet.»
Sur le plan personnel, Florence Longpré se dit heureuse en amour, aux côtés de l’humoriste Pascal Cameron, avec qui elle partage sa vie depuis plus de deux ans. «Nous n’avons pas encore eu l’occasion de travailler ensemble. Je trouve sa carrière fascinante et tellement belle. Je suis très fière de lui et de tout ce qu’il accomplit», conclut la prolifique artiste.
Le personnage d’Élisabeth, incarné par SANDRINE BISSON, devra composer avec bien des imprévus. En effet, alors qu’elle doit se remettre du décès soudain de son mari, la mère de deux enfants apprendra à jongler avec la pression de sa belle-famille et des travailleurs agricoles sud-américains travaillant à sa ferme. «Élisabeth ne se laissera pas abattre! Pour ma part, je l’ai jouée de manière très instinctive en suivant ses joies et ses colères. J’ai aussi adoré tourner pour Philippe Falardeau, qui est à la fois un leader incroyable et un homme très intelligent.»
PAUL DOUCET prête ses traits à Denis qui, à la suite de la mort subite de son frère John (Anthony Lemke), tentera de s’attirer l’amour de sa mère, Martha (Micheline Lanctôt). «Il sera happé quand il verra Élisabeth hériter de la moitié de la ferme familiale des Conley. À travers tout ce qui va se passer, il recherchera beaucoup l’approbation de sa mère. Denis est un homme qui peut être aimant, mais aussi très égoïste et immature.»