DE RETOUR DANS LA MODE
VÉRONIQUE CLOUTIER profite du printemps pour se lancer à nouveau dans le milieu de la mode avec quatre nouvelles collections. Elle a récemment signé un accord avec le Groupe Marie Claire, qui possède les boutiques Marie Claire, San Francisco, Grenier et Claire France, pour commercialiser ses vêtements. «Ma partenaire Chloé Mérineau et moi, on avait pris une pause depuis trois ans, explique-t-elle en entrevue. Je voulais réfléchir à la direction que tout ça pourrait prendre. Je me suis aussi demandé si j’avais envie de continuer dans ce domaine. Finalement, Chloé est arrivée avec l’idée de cette association, et j’ai trouvé que c’était une belle opportunité.» Le fait de s’associer à une entreprise familiale québécoise a beaucoup intéressé l’animatrice, qui a aussi inclus sa styliste, Chanelle Riopel, dans son équipe de conception. «On vient de sortir 128 morceaux. Les collections de chaque bannière se déclinent dans les mêmes palettes de couleurs et peuvent s’agencer entre elles. Sur le site Véro.ca, on va retrouver l’ensemble des quatre collections.»
Au quotidien, l’uniforme de l’animatrice se résume très souvent à un jean et un coton ouaté. «Je suis rendue à une étape de ma vie où je n’ai plus envie de m’habiller serré, de me rentrer le ventre et de mettre des talons hauts. J’aime le faire à l’occasion, mais au quotidien, je suis toujours en train de courir; il faut donc que mes vêtements soient confortables. La collection a été pensée comme ça.» Et qu’on se rassure, Véro n’a pas inondé son garde-robe d’une centaine de nouveaux morceaux. «J’ai pris ce qui me convient, comme chaque cliente pourra le faire pour elle-même... J’en ai quand même pris une quarantaine!» précise-t-elle dans un grand éclat de rire. Elle travaille déjà sur la suite de ses collections, qui sont faites pour les femmes, même si elle ne veut pas nécessairement genrer les vêtements qu’elle propose. «Je rêve d’avoir un mannequin homme pour les collections Véro, un jour. Ça pourrait être vraiment le fun. Mais chaque chose en son temps.»