Avec ceux qu’il aime

Marc Labrèche est le porte-parole de la fête nationale du Québec et s’en voit honoré. «En plus, faire partie de ce retour d’un temps d’arrêt où on peut enfin se dire qu’on a le droit d’être fiers de ce qu’on est et de célébrer, même si la période est loin d’être facile, c’est réjouissant.» C’est le 23 juin que Marc célébrera sur les plaines d’Abraham... même s’il n’a pas l’habitude de courir les foules! «J’aime l’ampleur d’une foule, je trouve ça émouvant, mais d’y être, je trouve ça suffocant. Mais il faut parfois se challenger», explique celui qui a des tendances ochlophobiques. «Je n’ai jamais été quelqu’un qui assistait aux spectacles avec des publics immenses, dans de grands lieux, parce que je peux vite me sentir étouffé.» Le thème de la fête de cette année, Notre langue aux mille accents, rappelle que le Québec d’aujourd’hui est inclusif et diversifié. «Je pense que Normand Brathwaite a accéléré l’inclusion dans les fêtes nationales du Québec. Chez les Québécois, il y a maintenant une grande inclusion et on n’a pas besoin de faire des pubs pour se le rappeler.»

Après la fête nationale, Marc sera en vacances jusqu’au mois d’août, alors qu’il reprendra les tournages de Cette année-là et de Léo. C’est pour ces vacances et sa vie de famille qu’il a mis de côté le théâtre, qui a déjà été si cher à son coeur. «Ça hypothèque beaucoup le temps où je peux voir les gens que j’aime, les soirs et les matins. Et comme je suis grand-père et que je n’ai pas beaucoup pu voir le bébé à cause de la covid, je veux rattraper un peu de temps perdu», explique le papi de Milo, qui a eu un an le 30 avril. «Et la vie, c’est aussi ça: voir et prendre soin des gens qu’on aime. Le théâtre m’a fait beaucoup voyager, partir au loin... En ce moment, j’ai besoin d’être près de mon monde et dans mes affaires.»