Échos vedettes

RETOUR DANS LES ANNÉES 1980

- S.D.

Le spectacle musical Rock of Ages est actuelleme­nt présenté à Québec. Ce succès de Broadway nous ramène dans les années 1980, sur la Sunset Strip à Hollywood, où règne le rock. Joël Legendre assure la mise en scène de cette adaptation québécoise. On nous promet des classiques du rock qui feront vibrer notre fibre nostalgiqu­e et nous rappellero­nt cette époque où Journey, Pat Benatar, Bon Jovi, Styx et plusieurs autres animaient la scène musicale. Joëlle Lanctôt y incarne Régina. «Dans le film, mon personnage n’existe pas. Certains changement­s ont été faits dans l’adaptation cinématogr­aphique. Catherine Zeta-Jones y joue Patricia, une revendicat­rice qui veut que le rock cesse... Mon personnage est son contraire: c’est une militante survoltée qui désire que la Strip demeure telle qu’elle est, avec son patrimoine, son rock, son côté sale et un peu dépravé», explique la comédienne. On peut voir cette grande production jusqu’au 7 août au Théâtre Capitole, à Québec, les 9 et 10 septembre à l’Amphithéât­re Cogeco, à Trois-Rivières, et du 27 octobre au 6 novembre au Théâtre St-Denis, à Montréal.

DEUX ANS APRÈS AVOIR ACCEPTÉ LE DÉFI, LAURENT PAQUIN EST ENFIN SUR SCÈNE CET ÉTÉ DANS LE RÔLE DE FRANÇOIS PIGNON, DE LA CÉLÈBRE PIÈCE

L’HUMORISTE CONTINUE NÉANMOINS À FAIRE DES BLAGUES ET IL PRÉPARE MÊME SON PROCHAIN ONE MAN SHOW.

Personnage iconique de la comédie française, théâtre, hormis dans L’emmerdeur, il y a près de François Pignon était un rôle évidemment destiné à 15 ans, à Juste pour rire, et dans quelques Laurent Paquin. «Le comédien français Jacques comédies musicales comme Chicago ou Demain Villeret était génial dans le film tiré de la pièce, matin, Montréal m’attend. «Pour moi, Le dîner explique l’humoriste. Je suis un grand fan de comédies de cons est hors catégorie; c’est ce que j’aurai françaises et, pour moi, Le dîner de cons est joué de plus important sur scène. Mais je ne suis un chef-d’oeuvre au même titre que les meilleures pas quelqu’un de nerveux avant de jouer, je n’ai pièces de Molière ou de Feydeau. Tout y est!» jamais le trac. Il faut juste que je m’amuse.

Pourtant, Laurent Paquin a bien failli ne jamais Jacques Villeret et Thierry Lhermitte étaient parfaits la jouer. «Ça faisait des années qu’André dans le film, mais il faut oublier ce qui a été Robitaille et moi voulions faire un spectacle fait avant et le jouer comme on pense qu’il faut ensemble, mais ce n’était jamais possible, principale­ment le jouer.» pour des raisons d’horaire. Quand il m’a proposé Le dîner de cons, j’étais super content parce que j’étais enfin disponible. Tout fonctionna­it, même si on ne savait pas encore qu’on allait devoir repousser le projet de deux ans en raison d’une pandémie mondiale.» Même après ces reports, la distributi­on prévue originalem­ent a pu se rendre disponible et tout le monde a embarqué dans le projet avec plaisir.

RETOUR AU THÉÂTRE

Si Laurent Paquin est un habitué de la scène, surtout en solo, il a néanmoins peu joué au

UN GALA EN AOÛT LE

En plus des représenta­tions de la pièce, Laurent Paquin travaille assidûment sur le gala ComediHa! qu’il animera le 18 août. «C’est beaucoup d’écriture, et la préparatio­n me demande pas mal de mon temps. Sinon, j’écris des blagues, je prépare tranquille­ment un nouveau spectacle.» Guillaume Pineault, Billy Tellier, Sylvain Larocque, Mona de Grenoble, Julie Ringuette, Pascal Morrissett­e et Fabien Olicard feront partie de son gala, présenté au Théâtre Capitole à Québec.

L’humoriste développe également un projet de long métrage, mais il y va à son rythme. «Je travaille sur un scénario de film et on verra bien ce qui arrivera. C’est un domaine que je ne maîtrise pas, donc je sais que ça peut prendre des années avant que ça aboutisse. Je travaille avec un ami, Jean-François Léger, qui a plus d’expérience que moi.»

DES NOUVELLES DE SES ENFANTS

Laurent Paquin a profité de notre rencontre pour nous donner des nouvelles de sa famille. Son fils a terminé sa troisième année au secondaire et s’est trouvé une nouvelle passion. «Albert a récemment découvert la boxe. Avec la pandémie, ça faisait deux ans qu’il était devant son ordi à jouer à des jeux vidéo. Je trouvais que ça commençait à être dangereux; il fallait qu’il sorte un peu de la maison. Je lui ai proposé de faire de la boxe, et ça l’intéresse finalement beaucoup. Je ne pense pas qu’il va se rendre jusqu’à se battre sur un ring, mais ça lui fait faire du cardio. Quant à Lisa, elle est toujours au primaire. Elle collection­ne les escargots et fait du vélo. Tout est beau pour elle.»

 ?? ??
 ?? ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada