Échos vedettes

LE BONHEUR SELON ANDRÉ ROBITAILLE

- Alexandre et Vanessa étaient fusionnels, très différents. tout en étant SAMUEL PRADIER

ANDRÉ ROBITAILLE NE JOUE PAS AU THÉÂTRE CET ÉTÉ, MAIS IL PRODUIT QUATRE SPECTACLES ET SIGNE MÊME LA MISE EN SCÈNE DE DEUX D’ENTRE EUX. IL EST ÉGALEMENT DE RETOUR EN STUDIO POUR ENREGISTRE­R LA NOUVELLE SAISON DES UN PROGRAMME ESTIVAL QUI LE REND TRÈS HEUREUX.

ENFANTS DE LA TÉLÉ.

La plus grande partie des étés de sa jeunesse se sont passés sur la couronne nord de Montréal, avec Alexandre, son petit frère de seulement 13 mois plus jeune qu’elle, et Isabelle, sa maman. «Mon père avait une entreprise de rénovation, et ses étés étaient pas mal occupés, raconte Vanessa Pilon. On ne pouvait pas partir deux semaines en camping, d’autant plus que mon père déteste le plein air. L’été, on était beaucoup plus avec maman. On utilisait les infrastruc­tures municipale­s, on allait à la piscine, car on n’en avait pas à la maison, et j’allais beaucoup à la bibliothèq­ue... On restait surtout dans le quartier, on faisait du vélo avec nos amis, on passait d’une cour à l’autre. Le dimanche était souvent notre journée de vacances d’été, quand toute la famille partait à la plage d’Oka.»

DES RÉUNIONS DE FAMILLE

Le milieu de l’été correspond­ait également à un événement important: l’anniversai­re de Vanessa, ce qui donnait lieu à quelques festivités. «Je suis née le 26 juillet. C’est drôle, parce que ma fille, Claire, est née le

1er août; on partage pas mal la même période de fête. Même si plusieurs amies étaient parties en vacances, il y avait toujours une fête pour souligner mon anniversai­re. J’aidais ma mère à tout préparer, la maison au complet était décorée. J’ai un cousin qui est né durant cette période et mon frère n’est pas très loin après, alors on faisait de grosses réunions familiales, souvent des épluchette­s de blé d’Inde, pour fêter tout le monde.»

Avec seulement 13 mois de différence, Vanessa et Alexandre étaient comme des jumeaux, chose qu’on leur a d’ailleurs souvent demandée lorsqu’ils étaient plus jeunes. «C’était mon meilleur ami. On avait des amis en commun, on s’aimait beaucoup, mais on se chamaillai­t aussi beaucoup. On avait une relation fusionnell­e, même si on était très différents. Moi, j’étais la première de classe. Je respectais les consignes et j’adorais les livres et le bricolage. Mon frère avait beaucoup d’énergie. Il adorait les superhéros et faisait beaucoup de bruit. Désormais adultes, on se ressemble beaucoup plus. Je suis un peu sortie de ma coquille, et lui, il s’est calmé. On est encore très proches.»

UNE PREMIÈRE EXPÉRIENCE

À l’âge de 11 ans, Vanessa Pilon avait envie de voyages et de découverte, et elle a connu une première expérience formatrice. «Mon amie Geneviève devait faire le tour de la Gaspésie avec ses parents en camping, mais sa grande soeur ne voulait pas y aller. À la dernière minute, ils m’ont proposé de me joindre à eux. Je suis donc partie presque deux semaines avec eux. Aller à la campagne est la chose qui m’excitait le plus au monde. Ce voyage m’a tellement marquée! Mes parents n’avaient pas des âmes d’explorateu­rs, alors que moi, j’avais cette soif de voyages. La Gaspésie était pour moi à l’autre bout du monde. J’étais très curieuse. Ce premier voyage m’a donné confiance. Je dirais même que ç’a été un tournant, ça m’a donné un élan.»

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étaient une de ses Les tours de vélo dans le quartier occupation­s, quel que soit son âge. principale­s
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