LE RETOUR DU BOURLINGUEUR

LE BOURLINGUEUR PASSIONNÉ ET BON VIVANT BENOIT ROBERGE SE RÉJOUIT D’AVOIR PU RECOMMENCER À VOYAGER ET DE POUVOIR MAINTENANT NOUS MONTRER DES IMAGES DE SES FABULEUX PÉRIPLES. SON COEUR, QUI A ÉTÉ BLESSÉ AU COURS DES DERNIÈRES ANNÉES, EST DÉSORMAIS PLUS LÉGER.

Élodie Grenier nous parle de son aventure théâtrale dans la pièce Les voisins, dans laquelle elle incarne le personnage de Suzy. «C’est la fille de Bernard (Vincent Graton). Suzy est une adolescente en pleine rébellion. Elle veut se détacher de ses parents, qu’elle trouve pathétiques, et vivre de nouvelles expériences avec son premier chum. Elle a tout de même quelques atomes crochus avec son père, puisqu’elle peut avoir ce qu’elle veut avec lui. Avec sa mère, par contre, ça ne fonctionne pas. Elles s’entendent comme chat et chien», révèle la comédienne, qui est complètement à l’opposé de Suzy. «Elle est à des kilomètres de ce que j’étais à l’adolescence. Au début, je me demandais s’il y avait des aspects pour lesquels je pouvais m’inspirer de mon vécu ou de ma jeunesse, mais j’ai réalisé que non. J’étais vraiment une adolescente relaxe.»

Élodie est présentement en tournée avec les autres comédiens des Voisins, et elle en est bien contente. «C’est tellement une belle gang, accueillante et généreuse! J’aurais pu être stressée à l’idée de reprendre le rôle de Catherine Brunet, qui revient à l’automne, mais je me sens en confiance et bien entourée», nous confie-t-elle.

Après avoir été jouée tout le mois de juillet à Québec, puis à Gatineau jusqu’au 13 août, la pièce sera présentée à Brossard dès le 19 août.

TOUT UN PHÉNOMÈNE!

Outre la tournée de la pièce Les voisins, Élodie Grenier poursuit aussi celle de Passe-Partout, qui lui permet de visiter la province avec ses acolytes, Gabrielle Fontaine et Jean-François Pronovost. «C’est indescriptible tout l’amour et l’énergie qu’on reçoit. Ça hurle d’émerveillement. Il y a beaucoup d’enfants qui en sont à leur premier spectacle. Pour eux, le fait de voir les acteurs en vrai et non à la télévision, c’est un peu surréel. C’est vraiment touchant de recevoir ça sur scène, et ça nous donne l’énergie nécessaire pour faire un spectacle de 50 minutes.»

Lorsque la comédienne a commencé à participer à l’émission Passe-Partout, elle ne voulait pas trop se projeter dans l’avenir ni penser à la réception des gens, surtout des enfants. «C’est comme si je ne voulais pas trop me créer d’attentes. C’était un peu épeurant de reprendre le rôle de Passe-Partout. J’ai essayé d’être dans le moment présent, de vivre ça au jour le jour. Sinon, la pression était trop grande. Ce que je vis actuellement, je ne l’avais pas prévu. Je le découvre au fur et à mesure que ça arrive», nous raconte-t-elle, en précisant que la tournée de spectacles confirme la popularité de l’émission. «Je savais que la réception était bonne, mais de le vivre en vrai, c’est encore plus touchant.»

Et le projet prend encore plus de valeur grâce à l’amitié qui est née au sein du trio. «C’est le fun de vivre ça les trois comédiens ensemble. On est tellement de bons amis!»

Par ailleurs, l’équipe est présentement en tournage de la cinquième saison de Passe-Partout. «Je ne peux pas croire que nous sommes rendus à cinq ans. D’un autre côté, je repense aux débuts et j’ai l’impression que ça fait 10 ans.»

EN AMOUR DEPUIS SEPT ANS

On pourra également voir la comédienne dans la prochaine saison d’Alertes, à TVA. Elle y jouera le rôle de Catherine Vézina. Sinon, Élodie essaye de profiter de quelques jours de congé ici et là avec son amoureux, le comédien Julien Hurteau. Ils forment un couple depuis maintenant sept ans. «Le fait de faire le même métier nous aide à nous comprendre. Quand il tourne beaucoup, on se voit peu, mais on se parle énormément.»

soit peu probable, parce qu’ils sont constamment encadrés par des intervenants. «J’ai fait beaucoup d’entrevues avec les jeunes et j’ai créé mes personnages à partir d’eux, explique-t-elle. Ils m’ont vraiment touchée! Je les ai trouvés d’un courage et d’une force incroyables!» Tant et si bien qu’elle leur a donné des cours de théâtre! «J’ai voulu contribuer. Pendant trois mois, une fois par semaine, je leur donnais des ateliers de théâtre et d’impro le soir. Des fois, je rentrais à la maison, je regardais mon chum et j’avais les larmes aux yeux.»

Avec cette série, Nadia voulait parler aux jeunes en général. «Mais je n’avais pas le goût de faire la morale. J’ai des enfants et je sais que ce n’est pas ce qu’ils veulent entendre.»

RETOUR À L’ÉCRAN

La comédienne y joue une intervenante. «Ce n’est pas moi qui me suis donné le rôle. C’est ma coscénariste qui a suggéré ça au producteur. Je n’aurais pas osé», insiste-t-elle. Elle n’a pas regardé par-dessus l’épaule de la réalisatrice sur le plateau. «Je lui ai dit: “À partir de là, c’est ton processus.” Et j’ai laissé aller mon bébé.» Nadia a d’autres idées d’écriture. «J’ai toujours écrit pour le plaisir. J’ai un nouveau défi: j’aimerais écrire un roman.»

UNE PAUSE POUR SON FILS

Nadia Paradis a aimé rejouer à l’écran. Si un jour elle a un peu délaissé le jeu, c’est pour son fils aîné. «Quand je suis tombée enceinte, je faisais une émission qui s’appelait Cyber plus, à TVA. Mon premier garçon avait des problèmes de santé, alors j’étais souvent à l’hôpital avec lui au début de sa vie. Il a donc fallu que je dise non à des trucs. Mon enfant était ma priorité.» Avant la naissance de son fils, elle avait suivi des cours de doublage de voix, alors de fil en aiguille, elle a bifurqué vers ce terrain. «Les contrats, il y en avait moins. Et je suis une fille organisée, j’aime avoir plusieurs avenues, ne pas dépendre du téléphone.»

DU DOUBLAGE ET DES VOIX

Ça lui a permis de réaliser un rêve. «Je fais quelque chose que j’ai toujours voulu faire: des voix de dessins animés, des voix de petit garçon. J’adore ça, parce que j’ai une âme de petit gars!» Et ça lui permet de prêter sa voix tantôt à une actrice dans la comédie Magic Mike XXL, tantôt à une autre dans le film d’horreur Le projet Blair 2: Le livre des ténèbres. «C’est particulier de faire la voix d’une actrice qui joue un personnage! J’aime beaucoup ça parce que ça me permet de jouer dans des films d’action, d’horreur... Au Québec, on n’a pas beaucoup de possibilités de faire plusieurs rôles, mais le doublage me permet ça.»

Benoit chez les Belges