Échos vedettes

«JE VAIS ME FAIRE UN CADEAU À MOI-MÊME»

− Wyclef Jean L’AUTEUR-COMPOSITEU­R-INTERPRÈTE ET PRODUCTEUR WYCLEF JEAN DISCUTE AVEC NOUS DU SPECTACLE QU’IL DONNERA DANS LE CADRE DU FESTIVAL DE MONTGOLFIÈ­RES DE GATINEAU EN SEPTEMBRE AINSI QUE DE SON PROCHAIN ALBUM.

- MARIE-EVE LECLERC

Nous avons rencontré Wyclef Jean à Montréal, où il était de passage pour donnner une prestation au à l’occasion du Grand Prix de Formule 1 du Canada. On en a profité pour discuter avec lui du spectacle qu’il donnera le 4 septembre dans le cadre du Festival de montgolfiè­res de Gatineau, qui se tiendra du 1er au 5 septembre. «Je pense que ma présence à ce festival sera extraordin­aire. C’est d’ailleurs le seul concert que je donnerai au Canada cette année. Nous allons célébrer 25 ans de musique avec l’album mais aussi les Fugees, Shakira, Mary J. Blige.» Concernant ces deux artistes féminines, il a, entre autres, créé les succès pour la première, et pour la seconde.

L’artiste, qui est né à Haïti et qui a émigré à New York à l’âge de neuf ans, s’inspire de sa jeunesse pour son spectacle. Ayant grandi à Brooklyn, non loin de Coney Island, l’ambiance festive du festival lui rappelle les ballons dans les airs et les manèges de son enfance.

Maxim Grand Prix Party, 911

The Carnival,

Hips Don’t Lie

Wyclef Jean éprouve un attachemen­t particulie­r au Canada, plus particuliè­rement à Montréal, qui lui rappelle de bons souvenirs avec son père. «Ma relation avec cette ville a commencé quand j’ai eu 16 ans environ, car mon père était missionnai­re et nous venions chanter en famille dans les églises. Montréal est donc très spirituell­e pour moi», dit-il, ajoutant qu’il s’y sent comme chez lui.

On se souvient qu’en 2017, l’auteurcomp­ositeur-interprète s’était rendu sur la Plaza Saint-Hubert pour y offrir une prestation surprise en compagnie des chanteuses Mélanie Renaud et Marie-Josée Lord, et avait affirmé qu’il aimait bien les gens du Québec, les trouvant très gentils. DE FUGEES À WYCLEF JEAN

Wyclef Jean a sorti son premier album,

en 1994, alors qu’il faisait partie de la formation Fugees aux côtés de Lauryn Hill et de Pras Michel. Toutefois, c’est le deuxième opus du groupe, qui les a propulsés au sommet des palmarès musicaux. On n’a qu’à penser aux reprises de

et qui ont été de grands succès. Les Fugees se sont séparés en 1997, alors que chacun des membres entreprena­it une carrière solo. C’est alors que Wyclef Jean a lancé qui célèbre son 25e anniversai­re cette année. Que retient-il de son parcours d’un quart de siècle? «Les gens que j’ai rencontrés à travers le monde. La connexion que j’ai eue avec eux est fabuleuse. J’adore découvrir des gens provenant de différents contextes et de différente­s cultures, ce qui permet aussi de découvrir des inventions technologi­ques extraordin­aires, de la bonne nourriture, des tendances mode...

Pour moi, tout ça fait un sens.»

Afin de célébrer le 25e anniversai­re de sa carrière solo, l’artiste promet toute une surprise pour le jour de sa fête, le 17 octobre, alors qu’il soufflera 53 bougies. «Ce sera peut-être à Times Square, à New

York. Ce sera une grosse surprise, je vais me faire un cadeau à moimême», confie-t-il, encore incertain de la tournure des choses.

Blunted on Reality,

Killing Me Softly

The Score,

No Woman, No Cry,

The Carnival,

UN NOUVEL ALBUM POUR BIENTÔT majoritair­ement en créole, a été lancé au printemps dernier. L’album, dont la sortie est attendue cette année, comportera 10 chansons, dans des langues différente­s. «Pour moi, c’est autant du français que de l’anglais ou du créole, et c’est autant du disco que du hip-hop ou du country.» Il songe à y inclure deux chansons francophon­es connues: de Charles Aznavour, qui définit bien son 25e anniversai­re, ainsi que de Johnny Hallyday.

The Carnival,

Hier encore,

Le Pénitencie­r,

COMME À LA MAISON

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