DES GESTES DE DÉLICATESSE

GILLES PROULX a pu mesurer l’ampleur de la délicatesse, de la gentillesse et de la générosité de Pierre Marcotte dans des situations difficiles. «C’est un gars qui n’a jamais parlé en mal d’autrui. Je l’ai connu un peu à distance à CKVL et à CJMS, et il m’avait invité à son émission de télévision. Je me souviens surtout qu’il était en Floride quand j’ai perdu mon frère et il m’a appelé pour me dire qu’il partageait ma douleur. Après ça, j’ai perdu mon chien, Roméo, qui était comme mon enfant, et il m’a encore appelé en me disant qu’il comprenait la douleur de perdre un animal. Des années après, j’ai perdu mon petit-fils, et il m’a encore appelé. Tous ces gestes de délicatesse ont fait que c’était vraiment un ami.» Gilles Proulx était à Vancouver lorsqu’il a appris que Pierre Marcotte était décédé. «Je n’en revenais pas. Pierre était un gars en forme qui n’a jamais fait d’abus, mais la maladie n’épargne personne. On est de la même génération, ceux qui disparaissent tranquillement.»