Échos vedettes

UN BON ADMINISTRA­TEUR

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La Fondation des artistes a permis à ROBERT MALTAIS de rencontrer Pierre Marcotte pour la première fois. «Quand Gaston L’Heureux, qui était notre président, est mort, on a longtemps cherché quelqu’un qui pourrait lui succéder. On a pensé à Pierre Marcotte, même si je ne le connaissai­s pas.

Je l’ai appelé dans Charlevoix pour lui parler de la fondation, qu’il ne connaissai­t pas à ce moment-là. Finalement, il est venu voir ce qu’on faisait et il a embarqué avec nous. Il est devenu président, et on a vogué sur de hautes mers, avec un budget qui est passé de 700 000 $ à 7 M$. C’était un très bon administra­teur et il ne faisait rien à moitié. Nous sommes devenus des amis.» C’est d’ailleurs Robert Maltais qui a eu l’idée d’écrire sa biographie. Il a commencé par enregistre­r leurs conversati­ons téléphoniq­ues avant d’aller voir Québecor pour en faire un livre. «La dernière fois que je lui ai parlé, c’est quatre heures avant sa mort. Il était dans son lit, sa blonde, Denyse, a approché l’appareil. J’ai pu lui dire qu’il était mon ami et que je l’aimais beaucoup. On avait mangé ensemble deux semaines auparavant. Je n’aurais pas pu imaginer qu’il allait nous quitter si vite.»

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