UNE MAÎTRISE SUR DOSTOÏEVSKI

EMMANUEL SCHWARTZ affiche un look inhabituel dans la série Hôtel. «Je tournais un film d’époque, pour lequel on m’avait demandé de me raser la barbe, à peu près en même temps que commençaient les tournages de la série. Les gens de la production ont été surpris, mais ils ont accepté qu’on tourne comme ça. Je rassure tout le monde, j’ai retrouvé ma face habituelle depuis!» Plusieurs films dans lesquels le comédien a tourné vont sortir à l’automne, notamment Jules au pays d’Asha, de Sophie Farkas Bolla, un film pour enfants à tonalité fantastique. «Je serai surtout au théâtre dans les prochains mois. On reprend notamment la trilogie de mon ami Mani Soleymanlou, qui vient de prendre la direction du Centre national des arts, à Ottawa. On va visiter une dizaine de théâtres francophones à travers le Canada. Je termine aussi ma scolarité de maîtrise en écriture dramatique. Je voulais m’attaquer à Dostoïevski, mais en étant encadré. Je vais être prêt à rédiger mon mémoire, qui sera proche d’une pièce de théâtre, au printemps prochain. J’ai déjà enseigné à l’Université du Québec à Montréal, et ils étaient contents de m’accueillir comme étudiant avec ce projet.»

Pour camper le personnage d’Arnaud, dans la nouvelle série Anna et Arnaud, NICO RACICOT a dû modifier sa façon de bouger et de marcher. «Après s’être fait tirer dessus à deux reprises, Arnaud a eu plein de plombs partout dans le corps. Cela a affecté sa santé, et son corps a dû compenser pour atténuer les douleurs. Comme il s’est fait tirer sur la main, j’ai décidé d’abandonner ma main droite durant le tournage et d’utiliser le plus souvent possible ma main gauche. Je suis même devenu gaucher le temps du tournage. Mais tout ça fait en sorte que j’ai encore quelques douleurs aujourd’hui en me réappropriant mon corps.» Le comédien, qui est aussi un artiste visuel, prépare une exposition qui aura lieu, à compter du 30 septembre, à la galerie G de BR, à Danville, en Estrie.