ENTRE DEUX PLATEAUX
À Chanteurs masqués, Stéphane Rousseau part souvent sur des pistes improbables, la faute à sa première impression. «Je suis très fort pour suivre une fausse piste et me coller là-dessus. Quand j’entends une voix, dès la première note, j’ai une idée et je reste sur cette première impression même si les indices m’emmènent ailleurs. Il faut être ouvert d’esprit, et partir parfois dans des sphères inconnues pour trouver.» L’humoriste a aussi retrouvé le plaisir qu’il avait à la première saison. «On ne vit plus le même stress. L’an dernier, il fallait expliquer le concept, et même nous, on ne savait pas trop où on s’en allait avec ça. Cette saison, ç’a été plus simple pour tout le monde, que ce soit pour la technique, l’animation, la fabrication des costumes et même pour les chanteurs masqués. Avec l’expérience, on est arrivés plus sûrs de nous.»
Stéphane Rousseau a dû se partager entre deux studios, cet été, puisqu’il fait aussi partie de la distribution de STAT, la nouvelle quotidienne de Radio-Canada. «J’ai beaucoup de chance, parce que les studios de STAT et ceux de Chanteurs masqués sont mitoyens. Je peux passer de l’un à l’autre dans la même journée. Le plateau de STAT est un univers complètement différent, mais avec une énergie aussi fascinante et aussi agréable. Je carbure à l’énergie positive. À nos âges avancés, quand on va travailler et qu’on doit donner son maximum, on a envie de s’amuser avec ses partenaires. C’est exactement ce qui se passe pour moi. Ce sont deux plateaux en or.»