Échos vedettes

«C’EST UN PLAISIR IMMENSE!»

– France Beaudoin

- SAMUEL PRADIER

FRANCE BEAUDOIN EST UN VISAGE OMNIPRÉSEN­T DE LA RENTRÉE TÉLÉ. NON SEULEMENT ELLE ANIME

LE GRAND RENDEZVOUS MUSICAL DU SAMEDI SOIR À RADIO-CANADA, MAIS ELLE PORTE AUSSI LA RÉFLEXION PLUS LOIN AVEC

DIFFUSÉE À ARTV, EN PLUS DE PRODUIRE UNE FOULE D’AUTRES ÉMISSIONS. RÉUSSIR À L’AVOIR QUELQUES MINUTES POUR DISCUTER DE SES PROJETS EST UN DÉFI... MISSION ACCOMPLIE!

DE L’UNIVERS, POUR EMPORTER, EN DIRECT

parfois. Même si ce n’est pas parfait, on vit avec. Eux avaient une autre façon de faire, beaucoup plus promotionn­elle.» D’autres pays seraient actuelleme­nt intéressés par le concept de l’émission, mais elle n’en fait pas sa priorité.

DES LECTURES NOURRICIÈR­ES

L’autre bébé que France chérit depuis plusieurs années, c’est l’émission Pour emporter, diffusée à ARTV. Pendant près d’une heure, elle discute avec une personnali­té de ses influences, de sa vision de la vie, de ses épreuves et de ses réussites, de ses lectures…

Si France ne lit pas tous les ouvrages référencés dans les émissions, elle en lit toutefois beaucoup. «Il faut se rappeler que la saison est enregistré­e sur deux semaines et demie. Mais je peux vous assurer que l’équipe a lu tous les livres dont on parle. Pour préparer la saison, je dois lire environ 75 à 80 livres durant les deux mois précédant les enregistre­ments. J’ai des piles de livres à côté de mon lit. Aussitôt que l’équipe confirme un invité, je demande à recevoir les livres de référence. Et j’en reçois beaucoup!»

Cette préparatio­n n’est toutefois pas un sacrifice pour l’animatrice, bien au contraire. «C’est un plaisir immense, c’est une nourriture intellectu­elle pour le reste de l’année. Même les autres entrevues que je peux faire, et ma vie en général, sont inspirées par ces lectures. C’est très nourrissan­t pour moi, parce que je suis obligée de lire des livres que je n’aurais peut-être pas lus instinctiv­ement. Ça m’oblige à lire autre chose que mes algorithme­s autour de moi.»

Outre ces lectures, ses longues rencontres d’une heure avec une personnali­té lui permettent d’approfondi­r sa vision et de réfléchir à des idées différente­s. «Ça m’amène d’autres réflexions, ça nourrit les autres émissions que je fais, ça nourrit Pamplemous­se, ça nourrit ma famille… Ça m’amène à me poser des questions auxquelles je n’avais peut-être pas pensé. Pour moi, c’est très riche. J’aime beaucoup ça.»

EN DEHORS DU TRAVAIL

En plus des deux émissions hebdomadai­res qu’elle anime, France dirige sa propre maison de production, Pamplemous­se. Elle donne l’impression de se consacrer entièremen­t à son travail, ce qu’elle réfute totalement. «Je viens de passer les mois de juillet et août au chalet avec ma mère, les enfants, ma soeur et ses enfants… Le reste de l’année, c’est vrai que je suis en ondes le samedi, mais j’essaie toujours de travailler de la maison le lundi. J’ai l’air de faire beaucoup de choses parce qu’on me demande de parler des projets que je produis, mais il y a beaucoup de monde qui travaille avec moi. Je suis surtout présente au démarrage d’une émission, ensuite j’ai une équipe extraordin­aire qui gère le tout. Par contre, c’est vrai que je vois tout: il n’y a pas une émission qu’on fait que je ne vois pas.»

Les enfants de France Beaudoin, Théo, 15 ans, et Juliette, 18 ans, n’ont pas encore décidé s’ils allaient suivre les traces de leur mère. «Théo est trop jeune, et Juliette ne sait pas encore ce qu’elle veut faire. Ils viennent de passer les deux dernières années avec des masques, sans voyager, sans découvrir autre chose. Ils n’ont pas de références sur d’autres métiers qui seraient possibles pour eux. En reprenant une vie normale, ce chemin se fera naturellem­ent.»

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France sur le plateau de Pour emporter.

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