Échos vedettes

«J’AIME ÊTRE SUR SCÈNE»

– Didier Lucien

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LA NOUVELLE CRÉATION DES 7 DOIGTS,

SE VEUT UNE LETTRE D’AMOUR À LA VILLE DE MONTRÉAL. LE SPECTACLE RACONTE LA VILLE À TRAVERS LE PARCOURS D’UN NOUVEL ARRIVANT, AVEC DIDIER LUCIEN EN MAÎTRE DE CÉRÉMONIE. LE COMÉDIEN NOUS RÉVÈLE AUSSI SON AMOUR POUR LA MÉTROPOLE.

COEUR, MON ÎLE, MON

DES SIMILITUDE­S AVEC SA VIE

GUY JODOIN a tourné Niagara

alors qu’il faisait La belle tournée.

Il y incarne Victor-Hugo, l’aîné de la fratrie Lamothe. Malgré sa surcharge de travail l’an dernier, le comédien tenait à faire ce film. «Du cinéma, au Québec, il n’y en a pas énormément. Et j’avais envie de travailler avec Guillaume Lambert, que j’avais rencontré au Tricheur,

que je trouvais très drôle et que j’aimais. Il m’a proposé ce rôle, alors il avait le goût de travailler avec moi, se réjouit-il. Plus je vieillis dans ce métier-là, plus je me rends compte que c’est important de bien s’entourer.»

Il a donné la réplique à Marcel Sabourin. On voit beaucoup moins l’acteur de 87 ans. «C’est une de mes idoles de jeunesse. J’ai eu la chance de gagner un prix qui porte son nom à la LNI pendant la pandémie. Et je l’ai appelé, je lui ai dit que j’aimerais le rencontrer, et il a accepté. Après avoir raccroché, il m’a rappelé pour me demander: “Es-tu le Guy Jodoin de la télé?” Quand j’ai répondu oui, il m’a dit: “Vienst’en tout de suite, on va prendre un petit verre de vin!”»

La fiction a quelques similitude­s avec sa réalité. «Le nom du père de mon personnage, joué par Marcel, est Léopold, et mon père s’appelle Léopold. Aussi, on parlait de l’ex du personnage qui s’appelle Marie, et mon ex s’appelle Marie. Puis, comme dans le film, on est trois frères dans ma famille. Sans que ça soit ma vie, j’avais l’impression que ça me ressemblai­t.»

L’ENVIE DE RÉVÉLER FRANÇOIS PÉRUSSE GUILLAUME LAMBERT

Après Les scènes fortuites, sorti en 2018, en est à son second long métrage en tant que réalisateu­r. Il s’est également donné un rôle dans le film, celui de Tommy, le fils de Victor-Hugo. «J’ai écrit Niagara en 2018, tout de suite après la tournée de promotion de Scènes fortuites.» Avant même que le scénario ne soit complété, il avait la motivation d’avoir François Pérusse dans son film. «Un de mes paris était de le révéler comme acteur et je crois que j’y suis arrivé.» Les deux hommes s’étaient rencontrés alors que François faisait la narration du premier long métrage de Guillaume. «Après avoir collaboré avec lui sur Les scènes fortuites, j’ai découvert un être à la fois humain, généreux, empathique et intelligen­t. J’étais surpris qu’on n’ait jamais pensé à lui comme acteur. Et je suis très influencé par ce genre de film dans lequel il y a un comédien là où on ne l’attend pas.» Il pense à Jim Carrey dans Du soleil plein la tête et à Bill Murray dans Traduction infidèle. «Révéler l’individu au lieu de le cacher derrière le personnage, c’est le genre de démarche qui me parle beaucoup.»

Un autre de ses paris était de mettre en place un plateau bienveilla­nt pour François. «Et je crois que j’ai aussi réussi. Il faut dire que je suis un amoureux des acteurs, j’en suis un moi-même, et je voulais vraiment développer une relation avec chacun d’eux pour qu’ils se sentent bien et puissent venir faire quelque chose qu’ils n’avaient jamais fait ailleurs.» Le réalisateu­r promet que ce film ne sera pas son dernier!

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