Échos vedettes

«C’EST LA DANSE DES MOTS»

– Thomas Derasp-Verge

- SABIN DESMEULES

IL FAIT DES SCÈNES. SANS CESSE. C’EST CE QUI L’OCCUPERA AU COURS DES PROCHAINS MOIS. ET IL A OBTENU SA PREMIÈRE NOMINATION AUX GÉMEAUX GRÂCE À UN RÔLE JEUNESSE, SANS COMPTER QU’ON L’A VU TOUT L’ÉTÉ DANS UNE DEUXIÈME PUB AVEC JUSTIN BIEBER. LE SUCCÈS SEMBLE VOULOIR SOURIRE À THOMAS DERASP-VERGE…

On peut le voir en ce moment sur les planches du TNM, dans le classique La nuit des rois, de William Shakespear­e, mis en scène par Frédéric Bélanger. Thomas y incarne le jumeau de Viola (Clara Prévost), Sébastien. Comment résumer? Ils ont fait naufrage sur la côte d’Illyrie et se retrouvent à deux emplacemen­ts différents. Lorsque le frérot retrouve sa frangine, Viola a pris ses traits à lui et se fait appeler Cesario pour mieux survivre en cet endroit où vit le duc d’Orsino (Jean-Philippe Perras). Elle tombe sous le charme du duc et, à la demande de celui-ci, tente de convaincre la belle Olivia (Marie-Pier Labrecque) de céder aux sentiments amoureux du noble. Mais c’est de Viola, en pensant qu’il s’agit d’un homme, qu’Olivia s’amourache. Rien n’est simple avec Shakespear­e! Mais Thomas adore ça. «Quand j’ai entrepris mes études en théâtre, les classiques, ce n’était pas quelque chose qui m’allumait. Je me souviendra­i toujours que, dans le cadre d’un cours de tragédie, je m’obligeais à en lire, que j’avais fini par y voir plein de nuances et que j’avais développé ce langage-là. C’est vraiment le fun à lire! C’est la danse des mots. À jouer, c’est fantastiqu­e parce que les mots connectent avec les émotions!»

Et il aime porter des costumes d’époque. «Je me crois plus dans mon élégance.»

La pièce a été repoussée à cause de l’incendie qui a forcé l’annulation du spectacle Les sept branches de la rivière ta à la fin août. Le comédien a-t-il craint que La nuit des rois ne connaisse le même sort? «Oui. Mais ça ne m’a pas inquiété outre mesure», admet-il.

L’acteur se réjouit de partir en tournée avec ce spectacle. «Ça te met dans une situation où tu n’es pas dans tes pantoufles. Ça brise la routine. Alors c’est le fun, parce que ça ouvre de nouveaux horizons.»

OUI À L’IMPRO, MAIS...

Avant la pandémie, il faisait de l’impro au sein de La Limonade. «J’aimerais bien en refaire. L’impro, je vois ça comme un entraîneme­nt pour le jeu. J’aime la spontanéit­é, note-t-il. Mais ça va vite et, des fois, ce rythme me tape sur les nerfs. L’impro peut me sortir de situations embêtantes sur scène, mais ça peut aussi te diriger vers la facilité. C’est une bibitte, l’impro. Il faut jouer, à l’impro, il ne faut pas que l’impro se joue de toi.»

NOMMÉ AUX GÉMEAUX

Dimanche dernier, Thomas s’est retrouvé en nomination dans la catégorie Meilleur premier rôle masculin jeunesse pour Comme dans l’espace, à Unis TV (NDLR: Le gala n’avait pas encore été diffusé au moment de l’entrevue). «Je n’ai pas encore vraiment accepté le fait que j’étais nommé. Ce n’est pas le syndrome de l’imposteur, c’est plus qu’avec la nomination, c’est moi qui suis devant, alors qu’on est une gang au complet à faire cette série jeunesse.» Est-ce que cette émission l’a rendu populaire auprès des jeunes? «Non, pas vraiment, avouet-il. Je ne pense pas qu’ils me reconnaiss­ent.»

DES SUITES AVEC JUSTIN BIEBER?

L’été dernier, on l’a vu dans une deuxième publicité de Tim Hortons avec Justin Bieber. Y aura-t-il encore des suites à cette aventure? «Pas pour le moment.» Quant à savoir si le populaire chanteur et lui sont maintenant potes, la réponse est non. D’ailleurs, Thomas nous a déjà confié qu’ils avaient peu échangé sur le plateau.

DES LIENS PARTICULIE­RS

Au cours de la prochaine année, il sera l’épouvantai­l dans la comédie musicale jeunesse Le magicien d’Oz, qui va tourner au Québec. Et en janvier, il renouera avec la comédienne Clara Prévost, qui joue sa soeur jumelle dans La nuit des rois, puisqu’il sera de la pièce Brillante qu’elle a signée et qu’elle met en scène à la Salle FredBarry, du Théâtre Denise-Pelletier. «On passe beaucoup de temps ensemble, cette année, elle et moi. Ça crée des liens.»

IL RÊVE DE CAMPING

Thomas aime les voyages. «Mais je n’ai pas pu en faire récemment.» Il a passé l’été au NouveauBru­nswick pour tourner la deuxième saison de Comme dans l’espace. «C’est une sorte de voyage. Mais j’aurais préféré partir en camping, vivre une aventure loin de la ville, dans un environnem­ent sauvage.»

 ?? ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada